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Contraventions à Paris: Hidalgo pour une augmentation, NKM contre

Anne Hidalgo et NKM se sont opposées sur la question des contraventions ce week-end

Anne Hidalgo et NKM se sont opposées sur la question des contraventions ce week-end - -

L'Assemblée nationale a voté jeudi la dépénalisation des PV de stationnement, une mesure qui pourrait permettre aux maires de fixer eux-mêmes le montant des amendes.

Les candidates à la mairie de Paris du PS, Anne Hidalgo, et de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, se sont opposées samedi sur le montant des PV dans la capitale, la première se disant favorable à l'augmenter, la seconde à son maintien.

L'Assemblée nationale a voté jeudi la dépénalisation des PV de stationnement, une mesure qui pourrait permettre aux maires de fixer eux-mêmes le montant des amendes.

Anne Hidalgo a jugé que le vote de l'Assemblée était "une très très bonne nouvelle qu'on réclamait depuis longtemps", interrogée sur France 3 Paris-Île de France-Centre. "On va travailler effectivement sur cette nouvelle donne, moi je suis pour augmenter (le prix des amendes de stationnement), on verra à quel niveau on le fixe", a-t-elle indiqué.

"Simplifier" le paiement

Sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée de France Culture, a elle balayé l'idée d'une augmentation, assurant: "Avec moi, les impôts et taxes n'augmenteront pas". La députée de Paris a dit vouloir réfléchir sur "pourquoi les PV ne sont pas perçus".

Face à cela, NKM a fait deux propositions: tout d'abord, "modifier la façon dont on perçoit pour pouvoir libérer des personnels et les remettre sur le terrain pour des missions de sécurité", évoquant une perception qui pourrait être confiée à des "agents privés".

Seconde proposition de la candidate de l'UMP, "simplifier la façon dont on paie, en utilisant le numérique comme ça se fait dans les communes voisines de Paris".

Elle a ainsi évoqué l'exemple d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) où il est possible de payer son stationnement avec une application disponible sur smartphone.

Sur son site internet de campagne, elle s'était déjà élevée le 6 décembre contre la "verbalisation à outrance qui frappe les motards".

S.A. avec AFP