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Elections Législatives 2024

Législatives: Véran cible principale de la Nupes lors d'un débat avant le premier tour

Olivier Véran le 23 mars 2022 à Paris

Olivier Véran le 23 mars 2022 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Olivier Véran a défendu l'allongement de la durée du travail annoncé par Emmanuel Macron, et les mesures déjà mises en oeuvre pour le pouvoir d'achat. Des propositions largement critiquées par les représentants de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.

Pouvoir d'achat, retraites, éducation... Olivier Véran a été pris pour cible ce jeudi soir, lors d'un débat parfois houleux sur France 2, par les représentants de la gauche à trois jours du premier tour des législatives. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, soutenu par Isabelle Florennes (Mouvement démocrate) et Brigitte Fouré (UDI), a défendu l'allongement de la durée du travail annoncé par Emmanuel Macron, et les mesures déjà mises en oeuvre et d'autres à venir pour le pouvoir d'achat.

Blocage des prix, augmentation des salaires, suppressions des taxes: les oppositions ont présenté leurs propositions, fustigées comme des projets non financés par Olivier Véran, qui a défendu le bilan d'Emmanuel Macron.

"Le seul chèque qu'on connaisse ce soir c'est le chèque en blanc que réclame Olivier Véran", a raillé Olivier Faure. "Je vous écoute monsieur Véran, vous disiez que vous étiez socialiste, moi j'ai l'impression de voir un vieux RPR des années 80", a lancé Ian Brossat (Nupes, PCF).

Vive altercation entre Quatennens et Bardella

Le débat s'est envenimé sur la question de la sécurité et les propos polémiques de Jean-Luc Mélenchon sur "la police qui tue".

"Si sur ce plateau il y a des gens qui supportent que la police fasse la justice et rétablisse la peine de mort pour un refus d'obtempérer, nous non", a affirmé Adrien Quattenens (LFI).

"Il faut qu'ils se laissent rouler dessus les policiers? Il faut que les policiers se laissent écraser?", s'est insurgé Jordan Bardella, par ailleurs accusé de "racisme" par Olivier Faure pour ses propos liant l'immigration à la délinquance. "J'ai honte de cette classe politique qui s'en prend aux policiers", a scandé l'ex-LR Guillaume Peltier (Reconquête).

A.G avec AFP