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Elections Législatives 2024

Législatives: un proche de Marion Maréchal appelle le RN à discuter d'alliances avec Reconquête

Philippe Vardon et Marine Le Pen le 13 février 2017 à Nice.

Philippe Vardon et Marine Le Pen le 13 février 2017 à Nice. - VALERY HACHE / AFP

Le conseiller régional RN en région Paca Philippe Vardon a réclamé lundi que la question des alliances aux législatives avec Reconquête, auxquelles la direction de son parti est hostile, soit tranchée en Conseil national.

Insister. Alors que le Rassemblement national a fermé la porte à tout accord avec Reconquête pour les législatives, malgré des accords qui devraient se faire avec certaines personnes, Philippe Vardon monte au créneau.

Ce proche de Marion Maréchal, élu conseiller régional au RN s'est fendu d'une longue lettre auprès de Jordan Bardella, le président du parti. Il y demande que la question des alliances aux élections législatives "soit portée devant notre Conseil national", sorte de parlement du parti, "qu'elle fasse l'objet d'un vrai débat et soit tranchée par un vote de celui-ci".

"Sacrifier le RN dans le sud"

Il y déplore que le refus répété de Jordan Bareella d'évoquer un accord avec le parti d'Eric Zemmour, dimanche lors d'un Conseil national élargi du parti qui s'est tenu par visioconférence.

"Balayer aussi brutalement toute perspective d'union, ou même simplement de discussion, revient tout bonnement à sacrifier le RN dans le sud", avertit ainsi Philippe Vardon.

En région Paca notamment, compte-tenu des scores d'Eric Zemmour à la présidentielle, "sans accord, la perspective est que la moitié des seconds tours pourrait échapper au camp national", ajoute-t-il.

"Un allié espéré"

"Au-delà des égos et des aigreurs, le RN peut trouver en Reconquête! l'allié longtemps espéré" et "la logique voudrait même que, plutôt que de chercher à détruire ce parti, le RN l'aide à achever LR", estime encore le conseiller régional.

Le président de Génération Z Stanislas Rigault, le député Guillaume Peltier ou encore Antoine Diers pourraient être investis sous l'étiquette du parti de Marine Le Pen.

MPB avec AFP