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Elections Législatives 2024

Attaquée sur son passé en ligne, la députée Rachel Keke répond à la polémique

Rachel Keke, le 21 juin 2022, à l'Assemblée nationale.

Rachel Keke, le 21 juin 2022, à l'Assemblée nationale. - JULIEN DE ROSA / AFP

Élue à l'Assemblée nationale dimanche, Rachel Keke reconnait avoir "repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas" ce qu'elle "défend aujourd'hui dans son combat politique."

Rachel Keke est l'une des nouvelles figures de la gauche française. Après avoir mené la lutte historique des femmes de chambre de l'hôtel Ibis des Batignolles entre 2019 et 2021, cette Franco-ivoirienne de 47 ans a été élue dimanche à l'Assemblée nationale en battant l'ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu.

Depuis son élection, Rachel Keke est victime sur les réseaux sociaux "d'attaques visant à [la] déstabiliser et me décrédibiliser", dénonce-t-elle dans une publication Facebook mise en ligne mercredi soir. Plusieurs comptes anonymes d'extrême droite, mais aussi certains élus de La République en marche, à l'image de Nathalie Loiseau, ont reproché à Rachel Keke de vieilles publications sur son compte sur le réseau social.

L'eurodéputée Renaissance (ex-LaREM) a ainsi tweeté ce lundi une capture d'écran d'un post, datant de 2018 et partagé par Rachel Keke à cette époque, rendant hommage à Bachar El-Assad.

"Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite"

"Il y a quelques années, j’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd'hui dans mon combat politique", reconnaît ce mercredi la nouvelle députée du Val-de-Marne.

"J’ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles", explique celle qui a mené une grêve historique de 22 mois dans cet hôtel parisien.

"Je l’affirme: en tant qu’élue de la France Insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche", écrit Rachel Keke.

"Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite", martèle-t-elle, avant de conclure: "Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche! La lutte continue!"

Ariel Guez