Les premiers pas remarqués d'Edouard Martin au PS
C'était la star de la journée. Placé aux côtés du première secrétaire du PS, le petit nouveau Edouard Martin a été le troisième à prendre la parole, juste après Harlem Désir et le président de Parlement européen Martin Schulz. A 50 jours du scrutin municipal et quatre mois du rendez-vous européen les secrétaires de section, cadres du Parti socialiste, se sont rassemblés à la Mutualité à Paris samedi avec la direction et les ministres de l'Emploi Michel Sapin et de l'Economie Pierre Moscovici.
Très à l'aise à l'oral, Edouard Martin s'est dit "fier" que le PS ait "demandé à un ouvrier d'être tête de liste". Le parti a convaincu en décembre l'ex-syndicaliste de Florange de rejoindre les listes pour les élections européennes où il est numéro un pour la circonscription de l'Est.
Le PS entre optimisme et prudence
A la tribune, les discours balançaient entre optimisme et prudence. "Nous y allons, à ces élections municipales, avec non seulement l'ambition de conserver toutes nos villes à gauche mais aussi d'en conquérir de nouvelles", "beaucoup d'autres", a déclaré le patron de Solférino Harlem Désir devant la presse, citant en particulier Marseille.
Le secrétaire national chargé des élections Christophe Borgel s'est lui montré plus prudent. Il y a "un risque principal, un risque majeur, c'est l'abstention, l'abstention, l'abstention" de l'électorat de gauche, a-t-il prévenu.
Venu assister aux discours Manuel Valls a dit que "c'était le moment de se battre sur le terrain" en vue des municipales. "Ne soyons pas honteux de ce que nous avons engagé. [...] Soyons actifs, portons haut nos couleurs et notre drapeau, c'est le moment de se battre sur le terrain et de soutenir le président de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur