Élections européennes
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Européennes: Raphaël Glucksmann pressenti comme tête de liste à gauche, avec le soutien du PS

Raphaël Glucksmann - Image d'illustration

Raphaël Glucksmann - Image d'illustration - Joël Saget - AFP

L'essayiste doit confirmer ce vendredi sa candidature comme tête de liste d'un rassemblement de gauche en vue des élections européennes.

"L'idée n’est pas du tout de faire une liste de plus pour les élections européennes", déclarait en octobre dernier Raphaël Glucksmann au lancement de son "mouvement citoyen" Place publique, accompagné de la militante écologiste Claire Nouvian. 

C'est pourtant chose presque faite: ce vendredi, l'essayiste doit annoncer sa candidature aux européennes, avec l'objectif de prendre la tête d'une liste de rassemblement de la gauche soutenue par le PS, révèle Libération

Le fondateur de Place publique, âgé de 39 ans, doit déclarer sa candidature sur France Inter vendredi matin. Il tiendra ensuite une conférence de presse à la Maison de l'Europe pour lancer la campagne de Place publique, en tandem avec Claire Nouvian, fondatrice de l'ONG Bloom.

Le Parti socialiste doit quant à lui approuver samedi le principe de constituer pour les européennes du 26 mai une liste d'ouverture tirée par l'essayiste. Elle "comprendrait, y compris sur les dix premières places, une parité" entre les candidats issus du PS et ceux provenant d'autres formations politiques ou de la société civile, selon l'entourage du premier secrétaire Olivier Faure.

Des discussions dès septembre entre Faure et Glucksmann

Olivier Faure et Raphaël Glucksmann ont engagé dès le mois de septembre des discussions pour tenter de mettre sur pied une liste d'union de la gauche aux européennes. En fin d'année dernière, l'essayiste et une vingtaine de personnalités de la société civile ont lancé "Place publique", qu'ils décrivent un parti écologiste, de gauche et européen. Le mouvement revendique aujourd'hui 30.000 membres; l'adhésion est toutefois gratuite, sur Internet. 

Europe Ecologie-Les Verts a refusé d'emblée de participer à leurs réunions pour définir des "combats communs" susceptibles de rassembler la gauche, fidèle à sa stratégie d'autonomie, définie dès le mois de juillet.

Générations et le PCF ont de leur côté rapidement claqué la porte, ne souhaitant pas faire alliance avec un PS encore jugé "radioactif", après le douloureux quinquennat de François Hollande. Sont en revanche restés autour de la table Nouvelle Donne, Diem 25 (le parti de Yanis Varoufakis, pourtant proche de Benoît Hamon), l'UDE, le PRG...

Liv Audigane avec AFP