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Du "syndrôme de la première Dame" à la "discrétion", François Hollande détaille ses amours à l'Elysée

François Hollande

François Hollande - JOEL SAGET / AFP

Dans son livre paru ce mercredi, François Hollande se confie sur ses relations avec Ségolène Royal, Valérie Trierweiler et Julie Gayet.

Son quinquennat aura notamment été marqué par l'irruption de sa privée sur la scène publique: dans son livre Les Leçons du pouvoir, paru ce mercredi, François Hollande revient sur ses relations avec Ségolène Royal, Valérie Trierweiler et Julie Gayet. 

"Mariage pour tous, sauf pour moi", s'amuse l'ancien locataire de l'Élysée.

"Je suis pudique, et j’ai toujours voulu séparer la vie publique et la vie privée", a expliqué mardi sur France 2 celui qui n'hésitait pas, jeune député élu en même temps que Ségolène Royal, à accueillir une équipe de télévision à son domicile. 

"Quand la vie privée vient interférer dans la vie publique, c’est vrai que ça crée des interférences et des complications, et sur la vie publique, et sur la vie privée", a résumé François Hollande.

"Quelque chose s'est brisé"

Dans le détail, cela donne, après un hommage appuyé à son ex-épouse devenue membre de son gouvernement - "Nous n’étions pas mariés, nous avions quatre enfants et cet engagement familial valait tous les parchemins", écrit l'ancien président -, François Hollande revient sur l'épisode du "tweet", la publication du livre Merci pour ce moment et la révélation de sa relation avec l'actrice Julie Gayet.

L'ex chef de l'Etat explique notamment que "quelque chose s'est brisé" le jour du tweet de Valérie Trierweiler, victime selon lui d'un "syndrome de la première dame". Cette dernière avait alors soutenu le dissident Olivier Falorni dans la circonscription où concourait Ségolène Royal.

Il confesse par ailleurs que les mots employés par la journaliste dans son livre "[lui] ont fait mal". "C'était sans doute son intention", regrette François Hollande, qui explique "avoir mis du temps" à échanger à nouveau avec son ancienne compagne.

Du secret à la discrétion

Quant à Julie Gayet, François Hollande explique qu'ils étaient "convenus de passer du secret à la discrétion, sans jamais tomber dans l’exhibition". Un plan fracassé par les révélations du magazine Closer montrant le président rejoignant l'actrice à scooter.

Sur France 2, l'ancien chef de l'Etat a "reconnu une certaine responsabilité là-dessus", mais a également défendu son droit à la vie privée. 

"Je pense que c’est difficile pour le président de la République d’être un citoyen comme les autres et d’avoir une vie privée. Mais ce qui s’est passé là, avec cette transgression, aura des conséquences et a déjà des conséquences. Moi je suis pour une transparence. Je ne suis pas pour que l’intimité soit violée comme cela a été le cas. De ce point de vue, il y a une leçon pour toute la presse", a-t-il ainsi expliqué. 

L.N.