BFMTV
Politique

Des crimes contre l'humanité ont été commis en Syrie, dit Juppé

Des crimes contre l'humanité ont été commis lors de la répression des manifestations en Syrie et le régime de Bachar al Assad devra rendre des compte, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, en marge de l'Assemblée généra

Des crimes contre l'humanité ont été commis lors de la répression des manifestations en Syrie et le régime de Bachar al Assad devra rendre des compte, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, en marge de l'Assemblée généra - -

NEW YORK (Reuters) - Des crimes contre l'humanité ont été commis lors de la répression des manifestations en Syrie et le régime de Bachar al Assad...

NEW YORK (Reuters) - Des crimes contre l'humanité ont été commis lors de la répression des manifestations en Syrie et le régime de Bachar al Assad devra rendre des compte, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères.

Alain Juppé, dont le pays demande à l'Onu d'imposer des sanctions internationales contre le régime syrien, s'exprimait en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Après avoir mené de sévères opérations de reprise en main de plusieurs foyers urbains le mois dernier, l'armée syrienne s'est mise ces derniers jours à passer les zones rurales au peigne fin, traquant déserteurs et militants, procédant à de multiples arrestations et tuant des dizaines de personnes.

Les Nations unies estiment à 2.600 le nombre d'opposants tués par les forces syriennes depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad en mars dernier, dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne.

La violence de la répression a incité les Occidentaux à imposer des sanctions à la Syrie et à appeler au départ de Bachar al Assad, mais Washington et ses alliés se heurtent au refus de la Russie et de la Chine d'infliger à Damas une réponse concertée au niveau des Nations unies.

La Ligue arabe et la Turquie ont également appelé à la fin immédiate du bain de sang mais n'ont pas défini précisément ce que le régime syrien pourrait subir comme action punitive.

John Irish, édité par Yves Clarisse