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Politique

"Depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes", lance François Berléand à la radio

François Berléand a Bruxelles en février dernier, s'exprimant à la tribune du Conseil européen.

François Berléand a Bruxelles en février dernier, s'exprimant à la tribune du Conseil européen. - Ludovic MARIN / AFP

Le comédien était ce samedi matin l'invité de l'émission de radio On refait la télé, sur RTL. Il s'en est pris, et vivement, aux gilets jaunes.

A l'évidence, François Berléand n'était pas venu au micro pour se faire des amis. Ce samedi matin, le comédien était l'invité de l'émission de RTL, On refait la télé. Il en a profité pour dire le fond de sa pensée sur le mouvement des gilets jaunes. "Tout ce mélange de revendications, c’est du grand n’importe quoi. On ne s’écoute plus !" a-t-il commencé. 

Il s'est plus tard lancé dans une diatribe à l'encontre des manifestants:

"Moi, depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes. J’étais en tournée pour le théâtre. La première fois, au rond-point, on signe, on dit : ‘On est avec vous’. Mais c’est vrai, je comprenais les revendications ! Et après, on sort de Bordeaux et il y avait dix kilomètres de camions (…) tout ça parce qu’il y avait 20 gilets jaunes qui faisaient chier quoi ! Comment 20 personnes peuvent emmerder autant de monde ? C’est pas possible."

"Si les gilets jaunes n'ont pas conscience qu'il y a des gens qui travaillent..."

François Berléand a encore poursuivi: "A un moment donné, il y a la liberté de circuler, la liberté de travailler, pourquoi bafouer ça ? Si les gilets jaunes n’ont pas conscience qu’il y a des gens qui travaillent, que ça coûte de l’argent, que quand les manifestations dégénèrent, ce sont les assurances qui payent donc eux…"

L'acteur avait auparavant ironisé sur la réception par l'opinion des initiatives de l'exécutif:

"Macron, le gouvernement, donnent dix milliards d’euros. C’est pas rien ! On a une dette publique abyssale et on donne dix milliards d’euros ! C’est pas assez. Après, on dit : ‘Oui, mais y a ci, ça’. On fait des états-généraux en France pour la première fois depuis 1789. On donne la parole à tout le monde et on dit : ‘Non, non, ça ne va pas marcher’."

Il a assuré ne pas craindre les conséquences de ses sorties. Il a en effet lâché à ce propos: "J’en ai rien à foutre !"
Robin Verner