Dati : « Le délit de sale gueule contre Copé doit s’arrêter »

Rachida Dati était invitée ce vendredi sur RMC et BFMTV. Soutien de Jean-François Copé dans la course à la tête de l’UMP, elle se dit d’accord pour un nouveau vote, mais seulement une fois que les statuts auront été changés. En attendant, la députée européenne appelle au référendum.

Invitée vendredi matin sur RMC et BFMTV, Rachida Dati a soutenu Jean-François Copé, vivement critiqué par les partisans de François Fillon dans la course à la tête de l’UMP, et appelé à l’unité du parti. « L’UMP était comme le foot, ça transcendait les conditions sociales, tout le monde pouvait s’y reconnaitre. Là, on va perdre les classes populaires ». La maire du 7e arrondissement de Paris, qui compte bien se présenter aux municipales en 2014, estime que « Jean-François Copé s'est abîmé » avec la récente crise de l’UMP. « Il fait face, il assume, il s'en est beaucoup pris. Les attaques violentes, disproportionnées, pour ne pas dire non-civilisées, ça va, le délit de sale gueule pour Jean-François Copé, il faut que ça s'arrête ».

« Pour revoter, il faut changer nos règles et nos statuts »

Selon l’élue, le nouveau vote demandé par les fillonistes est impossible dans l’immédiat. « On ne peut pas revoter, affirme la députée européenne. Pour une nouvelle élection, il faut changer les règles et les statuts. Ce ne sera pas le même corps électoral, mais ce seront les mêmes règles, et nos statuts ne sont pas adaptés, on pourrait être amené à en recontester l’élection. Il faut donc changer nos règles et nos statuts » avant de pouvoir envisager un nouveau scrutin pour départager François Fillon de Jean-François Copé, affirme l’élue qui continue de soutenir l’idée d’un référendum auprès des militants. « Jean-François Copé est prêt à organiser un référendum, il a été refusé en face, car on ne peut pas avoir un groupe dissident, c’est ridicule ».

M. Chaillot avec BFMTV