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Darcos : « Les suppressions de postes vont continuer »

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Xavier Darcos, le ministre de l’Education Nationale, est revenu sur les classes surchargées au lycée et les suppressions de postes.

Invité jeudi 4 septembre, le ministre de l'Education Nationale Xavier Darcos a été interrogé sur les classes surchargées dans le secondaire : « En France nous avons un professeur pour 11 élèves. Mais la répartition dans les classes, selon les demandes, fait qu'en effet il y a des classes où l'on est plutôt 35 que 25. Je signale d'ailleurs que dans les classes où l'on est très nombreux, ce sont souvent dans des lycées où même les parents voire les élèves seraient disposés à être encore plus nombreux. Ce sont des lycées très demandés, ce n'est pas là au fond que se posent nos problèmes ».

« Lorsque dans des lycées difficiles, si c'était le cas dans les lycées que nous avons repérés comme ceux qui ont le plus de mal, nous avons des classes surchargées, là nous faisons des efforts pour les dédoubler ».

Xavier Darcos a ensuite évoqué les suppressions de postes qui vont continuer : « La grève doit avoir un objet. Quel serait l'objet aujourd'hui d'une grève ? Les suppressions de postes ? Sauf que les suppressions de postes sont faites de telle manière qu'à cette rentrée, et je demande qu'on me démontre le contraire, nous avons un meilleur encadrement pédagogique qu'à la rentrée dernière. En moyenne, au niveau national, nous avons moins d'élèves par classe qu'à la rentrée dernière. Pour faire grève il faut avoir un véritable sujet de conflit et les postes que nous comptons ne pas renouveler l'an prochain, conformément à la promesse que nous avions faite pendant la campagne électorale, porteront sur les professeurs qui ne sont pas devant des élèves ».

« L'an prochain, il y aura 13 500 postes supprimés, les années suivantes, je n'en sais rien. Nous avons dit que nous voulions entrer dans la logique du 1 sur 2, à l'Education Nationale c'est plutôt 1 sur 3 ou 1 sur 4. Il faut que nous continuions, nous resterons dans la fourchette actuelle de 10 000 postes supprimés par an ».

La rédaction