Darcos : « Je comprends l'irritation du Président »

Au lendemain du lapsus de Nicolas Sarkozy qui a parlé de "coupables" au lieu de prévenus dans le procès Clearstream, le ministre du Travail Xavier Darcos, tente de défendre le Chef de l'Etat.

Après 3 jours de procès Clearstream, Nicolas Sarkozy, partie civile dans cette affaire, a qualifié de « coupables », les suspects, parmi lesquels l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Un lapsus qui porte atteinte au principe constitutionnel de la présomption d'innocence. Depuis, les critiques se multiplient, notamment dans l'opposition socialiste et centriste. Côté gouvernement, on se sert les coudes évidemment, et le ministre du Travail Xavier Darcos estime lui que ce « mot » de Nicolas Sarkozy « ne changera rien » : « il faut comprendre l'irritation du Président de la République qui est plaignant dans cette affaire, et qui voit depuis quelques temps une sorte d'inversion des rôles, puisque ce sont ceux qui sont aujourd'hui prévenus qui se présentent comme des victimes de je ne sais quel acharnement. [Or,] il y a bien quelqu'un parmi les prévenus qui a remis des listings falsifiés à un juge pour gêner le futur Président de la République, pour créer contre lui une difficulté particulière [...] pour nuire. »

« La justice est rendue en toute indépendance »

Rappelant que le chef de l'Etat « est une des victimes » dans cette affaire, Xavier Darcos assure que « la justice est rendue en toute liberté et en toute indépendance. [...] J'ai confiance dans l'indépendance de la justice, martèle le ministre de l'Etat, ce mot ne changera rien à l'affaire, les juges jugeront en toute indépendance ».

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La rédaction-Bourdin & Co