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Copé veut relancer le débat sur l'identité nationale pour 2012

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a estimé samedi que le débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps dernier à la suite de nombreuses polémiques, devrait être rouvert lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a estimé samedi que le débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps dernier à la suite de nombreuses polémiques, devrait être rouvert lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012. - -

PARIS (Reuters) - Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a estimé samedi que le débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps...

PARIS (Reuters) - Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a estimé samedi que le débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps dernier à la suite de nombreuses polémiques, devrait être rouvert lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

"Je pense que c'est un grand débat, un débat nécessaire qu'il nous faudra immanquablement reprendre, c'est essentiel. Je pense que c'est un thème qu'il faudra reprendre pendant la campagne" présidentielle, a-t-il dit à des journalistes en marge d'un conseil national de l'UMP.

Il avait auparavant prôné pour le parti présidentiel un "retour à fond" aux fondamentaux de la droite pour faire échec à la remontée du Front national dans les derniers scrutins et sondages.

Pour Jean-François Copé, il est nécessaire de mener "une réflexion sur ce qu'exige, ce que veut dire être Français, d'appartenir à une communauté nationale, de partager un projet individuel et un projet collectif".

"Tout cela, c'est le coeur même de l'appartenance à une nation. Je pense qu'il faut absolument revenir sur cela parce qu'il y a beaucoup trop de non-dits dans notre pays. Et (la dirigeante du Front national) Marine Le Pen surfe beaucoup sur ces non-dits", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les raisons de l'arrêt du débat lancé fin 2009 à l'initiative d'Eric Besson, alors ministre de l'Immigration, il a estimé que "ce n'était peut-être pas le meilleur moment de le faire" à l'approche des élections régionales de mars.

Yann Le Guernigou, édité par Gérard Bon