Copé : « Pour un micro-assouplissement du décret »
L’interdiction de fumer dans les lieux publics, entrée en vigueur le 1er janvier dernier, a fait certains dégâts. De nombreux buralistes, mécontents de voir la fréquentation et la consommation dans leur établissement chuter, demandent que le décret soit aménagé. Ils militent, entre autres choses, pour l’installation de fumoirs, notamment dans les petits établissements ruraux très fragilisés par le décret. Jeudi 7 février, les buralistes ont donc rencontré Nicolas Sarkozy, qui a décidé d’ouvrir des négociations durant 2 mois, afin de parvenir à une solution.
Invité vendredi 8 février sur RMC, Jean-François Copé s’est dit favorable à « un micro-assouplissement du décret ». Mais tout comme le Chef de l’Etat, le Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, a rappelé son attachement au « premier objectif du décret : la santé publique ». Sur le long terme, Jean-François Copé est persuadé que les buralistes resteront « collaborateurs du service public, notamment à travers le paiement automatisé des amendes, les timbres fiscaux… »