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Copé opposé à une taxe sur la vente de la résidence principale

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, se dit opposé à une taxation des plus-values réalisées dans le cadre d'une vente de résidence principale, une des pistes évoquées en vue de la réforme de la fiscalité du patrimoine. /Photo d'archives/REUTERS/Jean

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, se dit opposé à une taxation des plus-values réalisées dans le cadre d'une vente de résidence principale, une des pistes évoquées en vue de la réforme de la fiscalité du patrimoine. /Photo d'archives/REUTERS/Jean - -

PARIS (Reuters) - Jean-François Copé s'est prononcé dimanche contre une taxation de la vente de la résidence principale envisagée dans le cadre de...

PARIS (Reuters) - Jean-François Copé s'est prononcé dimanche contre une taxation de la vente de la résidence principale envisagée dans le cadre de la réforme de la fiscalité du patrimoine.

Invité sur BFM-TV et RMC, le secrétaire général de l'UMP a rejoint l'avis exprimé par des professionnels de l'immobilier et responsables politiques dénonçant un "non-sens économique."

"J'y suis tout à fait défavorable à titre personnel. Je crains que cela ne gèle le marché de l'immobilier", a déclaré Jean-François Copé.

En revanche, le dirigeant de l'UMP a estimé qu'il fallait revenir sur l'Impôt sur la fortune (ISF). "Le bouclier fiscal a limité la casse, mais si on veut revenir sur le bouclier fiscal, il faut revenir sur l'ISF", a-t-il dit.

L'idée d'une taxation de la plus-value réalisée sur la vente de la résidence principale figure dans le rapport de Jérôme Chartier, député UMP chargé d'étudier le rapprochement des fiscalités française et allemandes.

Les auteurs proposent de taxer les plus-values quand la valeur de la résidence principale dépasse 1,2 million d'euros et de relever les taxes foncières sur les résidences secondaires.

Plusieurs ministres ont indiqué qu'une réflexion était en cours et qu'aucune piste n'était exclue pour la réforme de la fiscalité du patrimoine voulue par le président Nicolas Sarkozy.

Gérard Bon, édité par Jean-Stéphane Brosse