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Politique

Copé : « Des mesures concrètes pour l'emploi »

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A deux jours du sommet social entre le gouvernement, les syndicats et le patronat, le président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, Jean-François Copé a plein d'idées pour « aller plus loin » côté emploi.

Mercredi 18 février, les représentants des salariés et du patronat rencontreront Nicolas Sarkozy. Rappelant que la semaine est « extrêmement importante » et que les « tensions sociales sont très fortes », Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, propose d'agir concrètement et rapidement pour l'emploi : « Notre combat est double. Et c'est tout le rendez-vous de mercredi : ou bien on se limite simplement à la liste des demandes des représentants des salariés et des entrepreneurs - et dans ce cas on n'aura vu qu'une partie du problème - ou bien on imagine que c'est une première étape très importante pour construire un nouveau pacte social. [...] Il faut aller vite dans tout ce qui concerne l'emploi. [...] Les mesures qu'il faut prendre immédiatement sont toutes celles qui doivent permettre aux salariés qui ont un emploi et qui risquent de le perdre, d'en retrouver un rapidement. Très concrètement, ça veut dire par exemple, au-delà des propositions qui sont faites sur l'indemnisation de ceux qui sont en CDD, allons plus loin encore. »

Trois exemples de mesures

Et Jean-François Copé de donner des exemples concrets de mesures à mettre en place pour sortir les Français de la crise et améliorer leur pouvoir d'achat : « En Allemagne, il y a une technique très concrète : lorsque quelqu'un est à expiration moins 3 mois de son contrat, ou qu'il risque de faire l'objet d'un licenciement économique dans les 2-3 mois qui viennent, on le connecte tout de suite au service public de l'emploi. Ça, il faut le mettre en place en France. On attend trop, que la personne soit sur le marché du travail. Deuxième exemple : pour celui qui est au chômage aujourd'hui, ne peut-on pas imaginer, pour celui qui retrouve un travail plus tôt que prévu, de lui donner une sorte de prime, qui corresponde par exemple à un tiers de ce qu'il aurait continué de toucher s'il avait été indemnisé. Troisième exemple : les seuils pour les entreprises. Aujourd'hui vous êtes à 19 salariés, à 49 salariés, vous ne pouvez pas passer au 20ème ou au 50ème. Doublons ces seuils, comme ça se fait dans les normes européennes. Il y a toute une série de mesures très opérationnelles qu'il faut mettre en place très vite, et sur lesquelles nous les députés, nous pouvons travailler. »

La rédaction-Bourdin & Co