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Politique

Condamnation Chirac : les réactions politiques

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Après la condamnation de l'ancien chef de l'Etat à deux ans de prison avec sursis, des personnalités politiques de droite et de gauche réagissent.

La condamnation à deux ans de prison avec sursis pour Jacques Chirac fait réagir les personnalités politiques de tous bords :
Eva Joly, candidate écologiste à la présidentielle, affirme que « justice est faite. (...) Nul citoyen ne doit être au-dessus des lois si nous voulons redonner confiance dans la justice et la démocratie. » Par ailleurs, l'ancienne juge d'instruction a invité Jacques Chirac sur son compte twitter à « tirer les conséquences de sa condamnation et de fait, à démissionner du Conseil Constitutionnel. » L'ex-chef de l'Etat n'y siège plus, mais en est toujours membre.

« Pensée pour l'homme »

François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a déclaré que la « justice » était « passée » après la condamnation de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs, mais a exprimé aussi « une pensée pour l'homme qui connaît en plus des ennuis de santé ».

Un jugement qui tombe « vraiment trop tard »

De son côté, le Premier ministre François Fillon a estimé que le jugement tombait « vraiment trop tard, plus de 20 après les faits », assurant qu'il ne fallait pas altérer la relation « extrêmement forte » entre Jacques Chirac et les Français.

« Très affecté »

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob, proche de l'ancien chef de l'Etat, s'est dit « triste » et « affecté » de la condamnation de Jacques Chirac. « Il souhaitait être jugé et être jugé comme un citoyen normal et assumer l'entièreté de ses responsabilités. Moi je pense qu'on aurait pu s'éviter ce procès mais ça n'était pas le souhait de Jacques Chirac ».

Il souhaitait être jugé et être jugé comme un citoyen normal et assumer l'entièreté de ses responsabilités. Moi je pense qu'on aurait pu s'éviter ce procès mais ça n'était pas le souhait de Jacques Chirac

« Un délinquant »

Enfin Jean-Marie Le Pen sur BFM TV a estimé que la France avait « été présidée par un délinquant pendant 12 ans, et mon adversaire de 2002 est quelqu'un qui aurait du être condamné à la prison ».