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Politique

Comptes de campagne 2012 invalidés : Copé lance une grande souscription nationale

Jean-François Copé en appelle à la générosité des Français pour aider l'UMP à combler un trou de 11 millions d'euros dans ses comptes.

Jean-François Copé en appelle à la générosité des Français pour aider l'UMP à combler un trou de 11 millions d'euros dans ses comptes. - -

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a annoncé jeudi qu'il lancerait lundi une grande souscription nationale pour combler le déficit de 11 millions d'euros provoqué par l'invalidation des comptes de la campagne présidentielle 2012. « La voix de l'UMP ne s'éteindra pas », promet-il.

L’UMP est dans le rouge et s’en remet à la générosité des Français, ou du moins de ses partisans. Après la décision jeudi du Conseil constitutionnel d’invalider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, le parti se retrouve avec un trou de 11 millions d’euros qu’il va devoir combler. Son président, Jean-François Copé, a annoncé dans la soirée qu'il lançait une souscription pour combler le manque à gagner et qu'il réunirait la semaine prochaine le bureau politique afin d'examiner « toutes les conséquences » de cette décision. « J'entends certains commencer à évoquer l'idée que l'UMP, étranglée financièrement, ne pourrait plus continuer à faire entendre sa voix au service des Français, qu'elle ne pourrait plus dénoncer la politique de la gauche, qui détient tous les pouvoirs, qu'elle ne pourrait plus proposer un chemin d'espérance pour la France », a-t-il dit devant la presse. « Je veux dire ce soir que la voix de l'UMP ne s'éteindra pas », a-t-il promis.

« Faire bloc face au péril »

Selon le député-maire de Meaux, qui s'est entretenu avec Nicolas Sarkozy jeudi, la décision du Conseil constitutionnel est « grave puisqu'elle a pour conséquence de priver le premier parti d'opposition républicaine des moyens d'exercer sa mission au service de la démocratie française ». Avec l’ancien président, « nous sommes convenus ensemble que face au péril, il appartenait à notre famille politique de faire bloc, comme cela doit être le cas dans tous les moments d'épreuves », a dit Jean-François Copé.

Philippe Gril avec agences