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Cohn-Bendit se rêve en président de la Commission européenne

Daniel Cohn-Bendit se verrait bien président de la Commission européenne en 2014 à la tête d'une coalition progressiste alliant libéraux, Verts et socialistes. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

Daniel Cohn-Bendit se verrait bien président de la Commission européenne en 2014 à la tête d'une coalition progressiste alliant libéraux, Verts et socialistes. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé - -

STRASBOURG (Reuters) - Daniel Cohn-Bendit se verrait bien président de la Commission européenne en 2014 à la tête d'une coalition progressiste...

STRASBOURG (Reuters) - Daniel Cohn-Bendit se verrait bien président de la Commission européenne en 2014 à la tête d'une coalition progressiste alliant libéraux, Verts et socialistes.

Venu soutenir mercredi soir la candidature d'Eva Joly à l'élection présidentielle française lors d'un meeting à Strasbourg, le député européen a surtout évoqué sa propre candidature, mais à la présidence de l'exécutif européen.

Le co-président du groupe des Verts au Parlement européen, qui n'envisage pas de se représenter en 2014, a imaginé les perspectives qu'ouvrirait pour l'Europe une alliance entre les socialistes et les écologistes en France, mais aussi dans d'autres pays comme l'Allemagne.

"Je propose un pacte de la transformation sociale, écologique et démocratique de l'Europe à toutes les forces politiques, c'est-à-dire aux libéraux-démocrates, aux socialistes européens, à Ecologie-Les Verts et aux communistes européens, avant les prochaines élections européennes", a-t-il dit.

"Organisons ensemble, dans toute l'Europe, une primaire, pour savoir quel sera notre proposition pour le président de la Commission si nous sommes majoritaires, ensemble, au Parlement européen", a-t-il poursuivi.

"Je serai candidat pour les Verts", a ajouté Daniel Cohn-Bendit, déclenchant autant les rires que les applaudissements, quand il a dit sa conviction qu'il pourrait l'emporter.

Le traité de Lisbonne, qui renforce encore les pouvoirs du Parlement européen pour l'investiture de la Commission, prévoit que son président soit choisi par les Etats au sein des forces politiques qui ont remporté la majorité en son sein.

Gilbert Reilhac, édité par Gérard Bon