BFMTV
Politique

Christophe Castaner: aucune "suspension de salaire" n'a été infligée à Vincent Crase

Le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement était entendu en tant que délégué général de La République en marche mardi 31 juillet par la commission d'enquête du Sénat

Le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement était entendu en tant que délégué général de La République en marche mardi 31 juillet par la commission d'enquête du Sénat - Thomas SAMSON / AFP

Délégué général de La République en marche (LaREM), Christophe Castaner était entendu mardi matin par la commission d'enquête du Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla, ex-chargé de mission à l'Élysée reconnu dans des vidéos en train de s'en prendre à des manifestants lors du 1er-Mai. Revenant sur la situation de Vincent Crase, gendarme réserviste salarié de LaREM présent aux côtés d'Alexandre Benalla ce jour là, Christophe Castaner a été interrogé sur les sanctions prises à son encontre.

Il a précisé ne pas avoir alerté la justice car son regard aurait changé entre le moment où il aurait vu les vidéos sur son "portable" et "plusieurs semaines après". Concernant la sanction infligée à Vincent Crase, il indique que cette dernière a été décidée "sur la base de la lettre de la sanction de M. Benalla", sans qu'il n'y ait "eu de concertation" avec la présidence de la République, "mais une information". Vincent Crase a écopé d'une mise à pied de quinze jours "sans suspension de salaire", a-t-il précisé, ajoutant qu'"il n'a plus fait aucun déplacement extérieur".

Interrogé sur la personnalité de ce dernier, le délégué général a affirmé peu le connaître, que leurs "échanges se limitaient à 'bonjour'". Il a également fait état de "liens forts" et de la possible existence d'un "lien d'autorité naturel d'Alexandre Benalla sur Vincent Crase". Repris à ce propos sur la différence d'âge entre les deux hommes, le premier étant âgé de 26 ans contre 45 pour le second, il a rétorqué que "l'autorité n'est pas une question d'âge".

L.D.