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Christine Lagarde: "Je ne pense pas refaire de politique en France"

La directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde.

La directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde. - AFP

La directrice du FMI exclut tout retour sur la scène politique en France, malgré des sondages positifs en France.

La politique française, très peu pour Christine Lagarde. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) assure ne pas penser "refaire de politique en France", dans un entretien au quotidien Les Echos paru lundi.

"Très sincèrement, non, je ne pense pas refaire de politique en France", assure dans cette interview l'ancienne ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy, qui a pris la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI en juillet 2011.

Dans un sondage rendu public début septembre par l'institut Harris Interactive, 50% des Français avaient estimé qu'elle ferait une bonne présidente de la République, 16% des sondés assurant même qu'elle remplirait très bien ce rôle. "Les résultats de ce sondage m'ont profondément touchée", assure Christine Lagarde. Mais "je n'ai jamais fait de plan de carrière, je ne vais pas commencer maintenant", ajoute-t-elle. D'autant plus qu'en tant que directrice du FMI, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy doit respecter un devoir de réserve sur la politique française.

Un non-lieu bienvenu?

La directrice du FMI a vu son horizon judiciaire et donc politique s'éclaircir cette semaine, un non-lieu ayant été requis à son encontre dans l'enquête sur l'arbitrage controversé à plus de 400 millions d'euros dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008.

Christine Lagarde avait été mise en examen le 27 août 2014 pour "négligence" dans cette affaire, les juges lui reprochant notamment de ne pas avoir formellement contesté l'arbitrage une fois qu'il a été rendu.

Si les magistrats instructeurs de la Cour de Justice de la République, seule instance habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l'exercice de leur fonction, suivaient cette réquisition de non-lieu, les poursuites visant l'ancienne ministre de l'Economie seraient abandonnées.

la rédaction avec AFP