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Politique

Christine Lagarde demande une pause dans les tarifs du gaz

Après un nouveau relèvement des tarifs du gaz prévu le 1er juillet, Christine Lagarde souhaite une "pause" dans les hausses jusqu'au 1er janvier prochain, le temps qu'un audit détermine la pertinence de la nouvelle méthode de calcul appliquée par la Commi

Après un nouveau relèvement des tarifs du gaz prévu le 1er juillet, Christine Lagarde souhaite une "pause" dans les hausses jusqu'au 1er janvier prochain, le temps qu'un audit détermine la pertinence de la nouvelle méthode de calcul appliquée par la Commi - -

Christine Lagarde souhaite une "pause" dans les tarifs du gaz jusqu'au 1er janvier prochain, le temps qu'un audit détermine la...

PARIS (Reuters) - Christine Lagarde souhaite une "pause" dans les tarifs du gaz jusqu'au 1er janvier prochain, le temps qu'un audit détermine la pertinence de la nouvelle méthode de calcul appliquée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

La CRE a autorisé jeudi GDF Suez à relever les tarifs du gaz au 1er juillet, après une première augmentation de près de 10% au 1er avril. La hausse des tarifs pour les particuliers oscillera entre 2% et 4,7%. Depuis le début de l'année, les prix du gaz auront augmenté d'environ 15% en France.

"Je souhaite que la CRE fasse un audit de cette formule parce que je suis assez surprise de la rapidité d'exécution et j'aimerais bien qu'à la suite de cet audit, on détermine si la formule est bonne", a déclaré la ministre de l'Economie vendredi sur France Inter.

"D'ici là, je souhaite que les tarifs restent inchangés, c'est-à-dire que jusqu'au 1er janvier on fasse une pause complète dans l'examen de toute mesure supplémentaire tant que les résultats de l'audit ne sont pas fournis", a-t-elle ajouté.

La CRE a rappelé jeudi dans un communiqué que sa formule tarifaire faisait l'objet d'un audit sur lequel elle délibérera d'ici septembre.

La CRE et GDF Suez justifient la hausse des tarifs du gaz par la hausse des cours du pétrole, sur lesquels sont indexés les prix du gaz, et la baisse de l'euro, qui renchérit les importations d'hydrocarbures, vendus en euros.

"La crise n'est pas derrière nous", a justifié vendredi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, sur RTL, rappelant que les prix du gaz "avaient baissé de l'ordre de 11% l'année dernière".

Sophie Louet