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Chabot : « Je serais ravie de refaire une émission avec Sarkozy »

Arlette Chabot était invitée des GG ce lundi 6 septembre

Arlette Chabot était invitée des GG ce lundi 6 septembre - -

Ancienne directrice de l'information de France 2, Arlette Chabot qui présentera toujours « A vous de juger » commente sa mise à l'écart et ses rapports tendus avec Nicolas Sarkozy.

Christophe Hondelatte dit que vous avez été débarquée de la direction de l’information par Rémy Pflimlin pour la façon dont France 2 avait traité le divorce de Nicolas Sarkozy ?
« Qu’il y ait une dégradation des relations, très professionnelles, que j’avais depuis très longtemps avec Nicolas Sarkozy… tout le monde le sait. Le pourquoi ? Il y avait des points d’interrogation. Christophe Hondelatte donne une explication. Si c’est ça, j’aurais préféré qu’à l’époque les choses soient dites clairement. Puisqu’on s’engueule souvent avec des politiques, j’aurais préféré qu’on s’engueule, Nicolas Sarkozy et moi. Vous savez, il ya les faits puis il y a les entourages, les gens qui font des commentaires… Mais moi, je ne sais rien. Tout ça pour moi c’est le passé, j’espère entrer dans une nouvelle vie. Je tourne la page.»

Ces histoires donnent–elles une mauvaise image du service public ?
« Non, ça n’a rien à voir. C’est un cas particulier. On me dit : journaliste politique holala, les relations avec les politiques gnagnagna, on connait la connivence… Ce qui compte, c’est ce qu’on met à l’antenne. Il n’y a pas une ombre portée sur le service public. Les journaux télévisés, les magazines de France 2 et France 3 on peut voir qu’on travaille de façon professionnelle. Mais je serais ravie de refaire une émission avec Nicolas Sarkozy, s’il en a envie. Je suis sûrement la journaliste qui a fait le plus d’émission avec Nicolas Sarkozy, beaucoup de débats notamment. Parce qu’il faut lui reconnaitre, ce n’est pas très à la mode en ce moment, mais il a affronté beaucoup d’adversaires politiques.»

Il parait qu’il n’aime pas le format d’«A vous de juger»…
« Il y a c’est vrai, chez lui comme chez d’autres, une nostalgie de l’heure de vérité. Mais c’était une autre période, avec beaucoup moins d’émissions politiques, beaucoup moins de concurrence. Il y avait aussi beaucoup plus de stars en politique, des superstars capables de tenir deux heures une antenne. Les qualités des hommes politiques aujourd'hui ne sont pas les mêmes…»

La rédaction de RMC