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Politique

Cambadélis trouve Macron "très seul"

Jean-Christophe Cambadélis le 15 décembre 2015 à Paris.

Jean-Christophe Cambadélis le 15 décembre 2015 à Paris. - François Guillot - AFP

Ce mercredi, Jean-Christophe Cambadélis a évoqué son livre Chronique d'une débâcle sur LCI. Il a donné son avis sur la personnalité et le début du mandat d'Emmanuel Macron.

Le Premier secrétaire démissionnaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, ne fait pas que s'en prendre aux ex-ténors de sa formation politique ou à François Hollande dans son livre, Chronique d'une débâcle. Il donne aussi ses impressions sur Emmanuel Macron. Ce mercredi, sur LCI, le journaliste David Pujadas a rappelé la description qu'il y fait d'Emmanuel Macron: "Il possède le déhanché de Michael Jackson et le regard de Margaret Thatcher".

L'ex-député élu à Paris a réagi sur le plateau évoquant un Emmanuel Macron "très sympathique, souriant, tactile, vous prenant la main, caressant presque, alors qu’on ne se connaissait pas !" Il a ensuite ajouté: "C'est un homme dans la séduction. Et puis, d’un seul coup, ce regard qui contraste avec ce personnage. Un regard très dur, très sombre."

Cambadélis aime "la manière", pas "l'orientation"

Mais que pense-t-il des premiers pas de l'ancien ministre de l'Economie en tant que président de la République? "Il me convainc dans la manière de faire mais pas dans l’orientation", a répondu Jean-Christophe Cambadélis.

Au moment de détailler ses griefs, il a expliqué: "Je pense qu’il fait comme la plupart des hommes politiques français, c’est-à-dire qu’il pense que c’est à partir de l’Etat qu’on règle tout. Et donc il a une hypercentralisation, il décide tout, je le trouve très seul." Plus tard, il a encore analysé: "Lui il a l’impression qu’il faut tout concentrer sur lui, et moi je dis que l’hypercentralisation va conduire à l’hypercontestation". 

Jean-Christophe Cambadélis a aussi glissé quelques mots sur les ministres qui composent le gouvernement d'Edouard Philippe: "Ses ministres sont compétents mais pas du tout politiques."

Robin Verner