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CAFÉ POLITIQUE - Une enquête sur Sarkozy à l'Elysée?

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Tous les matins, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Ce matin, soupçons sur l'existence d'un "cabinet noir" à l'Elysée, Duflot veut rester au gouvernement, un député déprime et Olivier Falorni balance sur Ségolène Royal.

> Un "cabinet noir" à l'Elysée?

L'hebdomadaire de droite Valeurs Actuelles affirme qu'il existe à l'Elysée "un cabinet noir" chargé d'enquêter sur Nicolas Sarkozy. Le journal accuse l'entourage de François Hollande de fouiller les archives du précédent chef de l'Etat. Pourraient également être concernées par ces recherches d'anciens ministres comme Christine Lagarde ou Claude Guéant. Ou bien encore Bernard Tapie ou François Pérol.

Selon Valeurs actuelles, c'est l'Elysée qui organiserait des fuites dans la presse sur les affaires de Nicolas Sarkozy.

"Grotesque", répond-on du côté de l'Elysée qui se refuse à tout commentaire. Selon L'Express, les services de la présidence auraient simplement précisé qu'ils avaient certes été sollicités par des réquisitions judiciaires mais que, "à chaque fois, les services de la présidence de la République ont répondu à la justice dans le strict respect des règles du droit."

Sur Twitter, Nadine Morano s'est lancée dans une croisade contre François Hollande, relève Le Lab. L'ancienne ministre incite les internautes à utiliser le hashtag #HollandeGate.

La lumière éclate à l'Elysee, le cabinet noir de F Hollande #Hollandegate
— Nadine Morano (@nadine__morano) October 29, 2013

Mise à jour: L'Elysée a finalement publié un communiqué de presse ce mercredi pour "rétablir la vérité de faits". "La présidence de la République n’a fait qu’exécuter les réquisitions adressées par les juges d’instruction et par le Conseil constitutionnel. En aucun cas elle n’est allée au-delà des demandes des juges", indiquent les services de l'Elysée, évoquant deux réquisitions dans les dossiers Tapie et Caisse d'Epargne/Banque Populaires et une autre réquisition dans le cadre des comptes de campagne invalidés du candidat Sarkozy.

> Duflot et Europe Ecologie Les Verts restent au gouvernement

"Ma culture n'est ni celle de l'ultimatum, ni celle du chantage". Du coup, Cécile Duflot compte bien rester au gouvernement parce qu'elle "préfère avoir les moyens d'action que les moyens d'expression". Invitée d'Europe 1 ce mercredi matin, la ministre du Logement a indiqué qu'elle ne comptait pas abandonner son poste au gouvernement, malgré le recul sur l'écotaxe. "Les modalités étaient visiblement inadaptées. (...) C'est une bonne décision que le gouvernement soit à l'écoute", a-t-elle justifié. Loin de Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs écologistes qui estimait, lundi matin, à l'antenne de BFMTV, que le gouvernement n'aurait "plus d'autorité sur rien" s'il reculait...

> La déprime du député Gille

Jean-Patrick Gille n'est pas en forme. Jean-Patrick Gille est député socialiste d'Indre-et-Loire. Jean-Patrick Gille se demande s'il peut être utile.

Mon 1000eme tweet pour mes enfants que j abandonne trop souvent pour venir à l Assemblée dans l espoir d être utile. A qui ? A quoi ?
— Jean-Patrick Gille (@jp_gille) October 29, 2013

A La Nouvelle République, il s'est pourtant montré rassurant. "Tout va bien. J'ai simplement voulu faire un clin d'oeil à ma famille à qui je venais juste de montrer Twitter", explique Jean-Patrick Gille. Pourtant, il ajoute: "j'ai tweeté pendant la réunion de groupe. C'est vrai que l'ambiance n'était pas des plus amusantes. (...) On ne peut pas dire qu'on nage en plein bonheur." Mais l'élu de s'offusquer: "le seul tweet que l'on retient est celui qui ne parle pas vraiment de politique" et de pointer ses "999 tweets sur la vie tourangelle, l'emploi, (son) travail de député, le foot aussi..."

> Ségolène Royal: "La Vanité guidant le peuple"

"C'est exactement ce que les Français ne veulent plus. C'est à dire pipoliser la vie politique, la gadgétiser, l'instrumentaliser". Critique acerbe à l'encontre de Ségolène Royal posant en réplique de Delacroix dans Le Parisien Magazine. Et de qui vient-elle? D'Olivier Falorni, son meilleur ennemi, élu député face à elle en juin 2012.

Au Lab d'Europe 1, il explique: "Ce n'est pas la 'Liberté guidant le peuple' mais plutôt la 'Vanité guidant le peuple'". Et de reconnaître que Ségolène Royal est "une femme courageuse". Mais "pourquoi aller se mettre une toge?", s'interroge Olivier Falorni. Il n'est pas le seul...

V.D.