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CAFE POLITIQUE - Nicolas Sarkozy, 2014 et la "branlée de l'UMP"

Pour l'ex-président, "il n'y aura donc pas de vague bleue, et on parlera surtout dans les médias d'une vague bleu Marine."

Pour l'ex-président, "il n'y aura donc pas de vague bleue, et on parlera surtout dans les médias d'une vague bleu Marine." - -

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Au menu ce mardi, les prédictions de Nicolas Sarkozy et les vœux de Brigitte Bardot adressés à François Hollande.

Les prédictions de Nicolas Sarkozy pour 2014

"L’UMP va se prendre une branlée". L’analyse a le mérite d’être directe: selon Nicolas Sarkozy, la défaite sera sévère pour le premier parti d’opposition de France. Cité dans Le Canard enchaîné du 31 décembre et repéré par le Lab, l’ancien président aurait affirmé, évoquant les élections municipales: "Paris, c’est plié, Marseille risque d’être perdu. Il n'y aura que très peu de gains, qui ne contrebalanceront par les pertes de 2008. Le PS va s'en sortir et le Front national gagnera des villes."

Pour l'ex-président, "il n'y aura donc pas de vague bleue, et on parlera surtout dans les médias d'une vague bleu Marine."

Quant à son éventuel retour, Nicolas Sarkozy se laisse encore du temps: "Si je reviens, ce ne sera pas avant septembre ou octobre". Le temps de laisser passer l’orage?

Eloge de Sarkozy: " ce n'était pas de l'humour", assure Guaino

Souvenez-vous: le 25 novembre dernier, Henri Guaino s'était distingué par un éloge vibrant de Nicolas Sarkozy. "Si Nicolas Sarkozy n'avait pas été là, il n'y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde", avait-il affirmé. Eloge qui lui a valu d'être sélectionné pour le prix de l'humour politique.

"Moi qui n'ai pas d'humour, ça me fait sourire", a réagi Henri Guaino sur BFMTV. "Ce n'était pas de l'humour, c'était sérieux. Certains esprits taquins n'ont pas pris la mesure de ce qu'il s'était passé à la fin de l'année 2008, avec la crise bancaire et que tout menaçait de s'effondrer", a-t-il assuré, estimant que la crise de 2008 était "pire que celle des années 30".

"Nicolas Sarkozy a joué un rôle décisif. Si Nicolas Sarkozy et Gordon Brown n'avaient pas pris en main, avec beaucoup de volonté et d'énergie, cette crise, l'effondrement aurait eu des conséquences bien pires que celles que nous avons vécues."

Quant Brigitte Bardot adresse ses vœux à François Hollande

Ce 31 décembre, comme tous les ans, le président va adresser ses vœux pour 2014 aux Français. C’est la deuxième fois que François Hollande se soumet à ce délicat exercice, alors que sa cote de popularité reste la plus faible des présidents de la Ve République.

Ce mardi, Brigitte Bardot s’offre une pleine page dans Le Figaro pour exprimer ses vœux à François Hollande: elle souhaite que "2014 soit l'année du changement pour les animaux", moyennant une réforme du Code civil qui considère toujours l'animal comme "bien meuble". Un combat que l’ancienne actrice résume par cette phrase choc: "Monsieur le président, notre vœu: que 2014 soit l'année du changement pour les animaux!"

Du rififi à l'UMP de Neuilly

Que se passe-t-il à Neuilly-sur-Seine? L’ambiance au sein de l’UMP ne semble pas être au beau fixe. En témoigne l’interview à Mediapart de Frank Keller, militant UMP qui s’est affranchi de son parti pour se présenter sur une liste "divers droite" aux municipales. Keller, très remonté, dénonce "les petits arrangements" des barons locaux.

Parmi eux, Jean Sarkozy. "Il m’a dit: 'On est prêts à te donner le soutien de l’UMP si tu prends telle et telle personne sur ta liste'. Il s’agissait de proches à lui, qui selon moi n’apportaient rien. À aucun moment, il n’a voulu parler de projet", rapporte le dissident.

Quant à des rumeurs sur une éventuelle candidature de Michelle Alliot-Marie, Franck keller assure que ce n’était qu’une "fausse piste". "Ce leurre médiatique était destiné à faire diversion".

A. K.