CAFÉ POLITIQUE. L'UMP Grosdidier victime des "puissants lobbys OGM"

Comme chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui les malheurs de François Grosdidier, la solitude de Laurence Rossignol et l'humour de Jean-Louis Borloo.

Grosdidier victime du complot OGM

François Grosdidier est-il victime d'un complot ? À peine un mois après avoir révélé sa participation au financement de l'étude alarmante du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la toxicité des OGM, voilà que le sénateur-maire UMP de Woippy est épinglé par la presse pour avoir utilisé il y a trois ans sa réserve parlementaire pour financer sa propre association. Curieuse coïncidence pour Jacques Grosdidier, lequel se dit victime du complot OGM. "Tout ceci n’a pas plu à de puissants lobbys… Je ne tire pas de conclusion, mais je suis juste surpris que mon seul nom soit sorti dans la presse", a déclaré au Républicain Lorrain le sénateur UMP, par ailleurs mis en examen en juillet pour détournement de fonds publics.

La moderne UDI

Le patron de "l'UDF du 21ème siècle" (l'UDI), Jean-Louis Borloo, s'est amusé mardi des déclarations du gouvernement au sujet des 39 heures, notamment celles du ministre du Travail, qui répondait à celles du Premier ministre. "Dans la voiture, j'écoutais Michel Sapin qui rectifiait le Premier ministre : il fait Robert Lamoureux. Coupez la tête du canard, le canard court toujours. Le canard va courir toute la journée", a dit Jean-Louis Borloo, dans une référence à un sketch de l'humoriste des années 50 que voici :

Gangsta's paradise

Bientôt des portiques de sécurité dans les écoles françaises ? Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré mardi qu'il ne serait pas "choqué" par l'éventuelle présence de policiers ou de détecteurs de métaux à l'entrée des établissements afin de lutter contre la violence à l'école. "Face aux incursions, de bandes extérieures ou de trafic, il ne faut pas avoir peur de prendre des mesures", a dit le chef du gouvernement dans un entretien avec des lecteurs du Parisien/Aujourd'hui en France. "Il ne faut pas être naïf".

Solitude verte

C'est ce qu'on appelle un moment de solitude. La secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de l'environnement Laurence Rossignol était la première à prendre la parole lors du congrès de Toulouse, vendredi. Mais à 9h30 du matin, la salle était forcément un peu vide. Pour ne pas dire complètement. "J’aime ces moments d’intimité, de première intervention de la journée", commence ainsi Laurence Rossignol, avant de changer légèrement d'avis quelques minutes plus tard : "parler devant une salle vide qui fait autant de bruit qu’une salle pleine, c’est assez troublant".

Laurence Rossignol - Congrès de Toulouse par PartiSocialiste

Tristan Berteloot