CAFÉ POLITIQUE. Cécile Duflot dans les pas de l'Abbé Pierre

Comme chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui Duflot la révolutionnaire, Désir le charismatique, Balkany le beauf et Jouanno la bobo.

Duflot dans les pas de l'abbé Pierre

"J'ai fait sensation en mettant mes pas dans l'action d'hommes aussi révolutionnaires que le Général de Gaulle, Jacques Chirac, ou l'abbé Pierre", s'est défendu Cécile Duflot alors qu'on l'interrogeait sur son souhait de réquisitionner des logements vacants pour y loger des sans-abris. "Tous les moyens légaux seront utilisés pour loger les sans-logis" a promis la ministre du Logement sur RTL, citant l'ordonnance de 1945 sur la réquisition de logements et la loi de 1998 contre l'exclusion.

Sans Désir

"C'était SOS Charisme", a ironisé le ministre délégué chargé de l'Économie sociale et solidaire Benoît Hamon, une fois le discours du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir au congrès de Toulouse terminé, selon le Canard Enchaîné. Une référence aux fonctions de président de SOS Racisme passées du député européen.

Aubry dans le texte

Désir ? "Un esprit étriqué". Moscovici ? "Transparent". Valls : "sans contenu". Fidèle à sa réputation de franc-tireuse, Martine Aubry n'a pas ménagé ses critiques à l'égard des membres du gouvernement en marge du congrès de Toulouse. La veille de son discours, l'ancienne première secrétaire du Parti socialiste, qui avait réuni ses plus proches lieutenants dans un restaurant de la ville rose, s'en est donné à cœur-joie. "Comme d'habitude, Hollande ne sait pas où il va. Il compte sur sa baraka", a-t-elle lancé, rapporte mercredi le Canard Enchaîné.

Ce "beauf" de Balkany

"On connait la vulgarité de Patrick Balkany. C'est le beauf dans toute sa splendeur", a réagi l'animatrice de télévision Roselyne Bachelot, après les critiques acerbes de Patrick Balkany sur son physique. Dans une interview vidéo au magazine Télé Loisirs, le maire de Levallois avait ironisé sur les "formes" de l'ancienne ministre, "pas mise à son avantage" dans l'émission de Laurence Ferrari, le Grand 8, "dans ces robes où elle est boudinée sur son banc où on voit toutes ses formes". Et cette solution, que proposait le député des Hauts-de-Seine : "quelle demande à se faire cadrer en gros plan".

Jouanno la bobo

"Ferme ta gueule. Moi, je parle à tout le monde. Tu n'y connais rien. Tu ne connais que les bobos". C'est ainsi que s'est adressé Nicolas Sarkozy à Chantal Jouanno lors d'une conversation téléphonique pendant l'entre-deux tours de la présidentielle 2012. La raison d'une telle violence verbale du président sortant ? L'ancienne ministre, aujourd'hui à l'UDI, avait critiqué publiquement la "droitisation" de sa campagne. De quoi le rendre fou de rage le président-candidat, raconte L'Express, avec ce détail, d'importance, : avant de raccrocher, Nicolas Sarkozy a pris soin de conclure la conversation poliment. "Je t'embrasse quand même !"

Tristan Berteloot