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Bussereau justifie les mesures de sécurité aérienne

Dominique Bussereau a justifié la décision du gouvernement de prolonger la fermeture des aéroports situés au nord d'une ligne Bordeaux-Nice au moins jusqu'à mardi 08h00 en raison du nuage de cendres volcaniques venu d'Islande. En matière de sécurité aérie

Dominique Bussereau a justifié la décision du gouvernement de prolonger la fermeture des aéroports situés au nord d'une ligne Bordeaux-Nice au moins jusqu'à mardi 08h00 en raison du nuage de cendres volcaniques venu d'Islande. En matière de sécurité aérie - -

En matière de sécurité aérienne, on ne prend jamais assez de précautions, a déclaré ce lundi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau...

PARIS (Reuters) - En matière de sécurité aérienne, on ne prend jamais assez de précautions, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau.

Le gouvernement français a décidé de prolonger la fermeture des aéroports situés au nord d'une ligne Bordeaux-Nice au moins jusqu'à mardi 08h00 en raison du nuage de cendres volcaniques venu d'Islande.

Parmi les passagers bloqués, des voix s'élèvent pour critiquer une application trop sévère du principe de précaution, qui paralyse totalement le trafic aérien en Europe du Nord depuis jeudi.

Les ministres des Transports de l'Union européenne doivent tenir à la mi-journée lundi une téléconférence pour faire le point sur la situation.

"On va essayer de délimiter, si on y arrive, des corridors en fonction de l'évolution du nuage pour permettre de redémarrer le plus rapidement possible et dans les conditions de sécurité le plus grand nombre possible de lignes aériennes", a déclaré Dominique Bussereau sur France Inter.

"Cela reste difficile" parce que le nuage bouge beaucoup, a-t-il souligné. D'après les experts en météorologie, "ce que nous disent les nuages, c'est pas folichon".

Cependant, a-t-il insisté, "je pense qu'en matière de sécurité aérienne (...) on ne prend jamais assez de précautions".

"Le rôle des autorités publiques devant la gêne que cela occasionne et devant le préjudice que cela cause à l'économie en période de crise, (c'est) de faire en sorte que les choses redémarrent le plus vite possible mais dans l'application du principe de sécurité", a insisté le secrétaire d'Etat aux Transports.

Laure Bretton, édité par Guy Kerivel