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Politique

Brigitte Macron assiste à la pièce Les chatouilles pour protester contre les violences sexuelles

Pour sa chronique "L'Œil de Salhia Braklhia", notre journaliste Salhia Brakhlia s'est rendue ce lundi soir au Théâtre Antoine à Paris où Brigitte Macron et des figures du gouvernement assistaient à une représentation de la pièce Les chatouilles (Ou la danse de la colère) d'Andréa Bescond portant sur la pédophilie. Il s'agissait pour la première dame et les membres du gouvernement de montrer leur solidarité aux victimes de violences sexuelles.

Ce lundi soir, notre journaliste Salhia Brakhlia a suivi les pas de Brigitte Macron et de membres du gouvernement, Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat à l'Economie, qui sont allés au Théâtre Antoine assister à la pièce Les chatouilles (Ou la danse de la colère) d'Andréa Bescond. Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a également tenu à être présent.

"Stop prescription!"

Prendre place dans la salle parisienne pour découvrir cette oeuvre dénonçant la pédophilie et les autres violences sexuelles revenait pour ces figures de l'Etat à exprimer leur solidarité avec les victimes de violences et harcèlements sexuels dont la parole se libère dans la foulée de l'affaire Weinstein. La comédienne et auteure de la pièce Andréa Bescond a d'ailleurs pris position sur les planches devant ce parterre très politique, demandant au gouvernement et parlementaires de mettre fin au délai de prescription dans les crimes sexuels: "Stop prescription!" a-t-elle ainsi lancé. Après la pièce, Nicole Belloubet et Marlène Schiappa sont montées sur scène pour prendre part, en compagnie d'autres invités, à un débat sur les violences sexuelles. 

A son arrivée au Théâtre Antoine, Nicole Belloubet avait expliqué le sens de sa présence et de celles de ses collègues au micro de notre reporter:

"C’est important parce qu’il y a eu des affaires récemment qui nous ont beaucoup choqués, qui sont d’ailleurs pour certaines d’entre elles encore en jugement. Je pense qu’il y a une réflexion à conduire sur l’évolution de la loi sur ces sujets. Il est important que la parole puisse être très présente, je crois que c’est important que les femmes puissent dire ce qu’elles vivent. (...) Je crois qu’il ne faut pas non plus tomber dans des excès qui aboutiraient à de la délation mais je crois que ce n’est pas le cas pour le moment."

R.V.