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Braquage nocturne au casino Le Pharaon à Lyon

BRAQUAGE AU CASINO LE PHARAON À LYON

BRAQUAGE AU CASINO LE PHARAON À LYON - -

LYON - Quatre ou cinq malfaiteurs masqués et armés ont fait irruption dans la nuit de samedi à dimanche au Casino Le Pharaon, à Lyon, dont ils sont...

RPT - Précise que le casino appartient au groupe Partouche, §1

LYON (Reuters) - Cinq malfaiteurs masqués et armés ont dérobé un butin chiffré par la direction à 28.000 euros dans la nuit de samedi à dimanche au casino du groupe Partouche Le Pharaon, à Lyon, lors d'une attaque qui a duré quelques minutes, apprend-on de source proche de la police.

Arrivés à 03h04, ils sont repartis exactement trois minutes plus tard de l'endroit se trouvaient 250 personnes après avoir tiré deux coups de feu dans le plafond, mais sans faire de victime, a dit à Reuters le directeur de l'établissement, Guy Benhamou.

La police est arrivé quatre minutes après leur départ. "Personne n'a vraiment paniqué, je crois que ça s'est passé si vite que les clients n'ont pas vraiment eu le temps de réaliser qu'ils assistaient à un braquage", a-t-il expliqué.

Les individus, armés de fusils-mitrailleurs, avaient revêtu des salopettes blanches de peintres en bâtiment. L'un d'entre eux est resté à l'extérieur tandis que les quatre autres faisaient irruption à l'intérieur.

Ils ont volé de l'argent dans la caisse et les machines à sous, mais n'ont pu emmener un butin très conséquent car l'établissement a un système d'évacuation progressive des fonds au cours de la soirée, assure le directeur.

Ils ont tiré vers les plafonds avant de se diriger vers les coffres puis de s'enfuir à bord d'une grosse voiture.

Le casino Pharaon est situé à la Cité internationale, dans le VIe arrondissement de Lyon, non loin du siège d'Interpol.

La police déclare qu'il est trop tôt pour faire un rapprochement avec une attaque du casino de Bâle le 28 mars.

Une dizaine d'hommes, avec une méthode similaire à celle de Lyon, avait réussi à emporter un butin de plusieurs centaines de milliers de francs suisses. La police pense qu'ils pourraient être français car ils parlaient cette langue sans accent suisse.

Caroline Girardon, édité par Eric Faye