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Politique

Bouclier antimissile: Hollande pour une approche "pragmatique"

François Hollande, ici avec le secréataire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen. Le président français s'est prononcé dimanche pour une approche "pragmatique", sous conditions, de la question de la création d'un bouclier antimissile appelée à être abor

François Hollande, ici avec le secréataire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen. Le président français s'est prononcé dimanche pour une approche "pragmatique", sous conditions, de la question de la création d'un bouclier antimissile appelée à être abor - -

CHICAGO (Reuters) - Le président français François Hollande s'est prononcé dimanche pour une approche "pragmatique", sous conditions, de la...

CHICAGO (Reuters) - Le président français François Hollande s'est prononcé dimanche pour une approche "pragmatique", sous conditions, de la question de la création d'un bouclier antimissile appelée à être abordée au sommet de l'Otan de Chicago.

Les Américains poussent leurs alliés à endosser ce coûteux projet - évalué à entre deux et trois milliards d'euros, selon la presse française - dont ils espèrent tirer des profits industriels, ils mais doivent compter avec l'hostilité de pays comme la Russie.

Interrogé sur son approche des questions abordées au sommet de l'Alliance qui réunit les dirigeants de 28 pays à Chicago dimanche et lundi, François Hollande s'est déclaré "pragmatique pour faire que, sur le sujet du bouclier antimissiles, toutes les précautions soient prises, toutes les conditions soient respectées".

De source diplomatique française, on explique que quatre conditions doivent être réunies sur ce dossier.

"Nous n'y faisons pas obstacle mais il y a quatre éléments décisifs", a expliqué un diplomate français, citant tout d'abord "le fait qu'il n'y ait pas opposition mais complémentarité entre dissuasion nucléaire et défense antimissile".

Deuxième point: que soient réunies "les conditions politiques d'engagement des forces" - "savoir qui appuie sur le bouton et quand", a résumé un conseiller de François Hollande.

Les deux autres conditions sont financières: "Cela ne doit pas nous exposer à des dérives financières" et il faut que "des industriels américains mais aussi européens et français puissent y trouver leur compte", a-t-on ajouté.

Elizabeth Pineau, édité par Gérard Bon