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Politique

Borloo met un terme à ses fonctions et mandats politiques

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo, le 15 septembre dernier à Chasseneuil-du-Poitou, dans la Vienne.

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo, le 15 septembre dernier à Chasseneuil-du-Poitou, dans la Vienne. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

En raison de problèmes de santé, le président de l'UDI a fait part ce dimanche de sa décision de se retirer de ses fonctions politiques.

Jean-Louis Borloo met "un terme à ses fonctions et mandats politiques". Dans un courrier au comité exécutif de son parti, le président de l'UDI indique ce dimanche qu'il n'a en effet "pas, en l'état, toute l'énergie nécessaire pour remplir complètement toutes [ses] responsabilités", la présidence de l'UDI et celle du groupe parlementarie UDI.

En janvier, une pneumonie aiguë doublée d'une septicémie l'avait contraint à se mettre en retrait de ses activités politiques. Après sa sortie de l'hôpital, le 4 février dernier, aucune date de retour n'avait été annoncée. Dans ce courrier, l'ancien ministre estime donc qu'il se devait de "clarifier" sa situation, afin de ne pas "stériliser" des décisions.

"Pas de dégradation de son état de santé"

A la sortie d'une conférence de presse qui se tenait au siège de l'UDI dimanche soir, le délégué général du parti Yves Jégo a tenu à rassurer: "Il n'y a pas de dégradation de son état de santé" , a-t-il indiqué.

Yves Jégo a d'ailleurs refusé d'envisager un retrait définitif de la vie politique. "Il y a un temps long pour se remettre en forme, et j'espère que d'ici quelques mois il pourra de nouveau nous apporter son expertise sous une forme et dans des conditions qu'il définira lui-même", a-t-il assuré.

Réunion au sommet mardi

Un comité exécutif doit se réunir mardi. Jean-Louis Borloo indique en effet qu'il souhaite éviter "tout flottement" à la tête de l'UDI, rassemblement des chapelles centristes qu'il avait initié à l'automne 2012. Il demande à ce qu'une "présidence par intérim" prépare un "Congrès pour la fin de l'année".

"Il faut que nous veillions à l'unité de ce jeune parti", a renchéri Yves Jego. "Le meilleur signe que nous puissions apporter à Jean-Louis Borloo, c'est de mobiliser les militants et les électeurs pour les européennes [le 25 mai prochain, ndlr] et montrer que la machine UDI qu'il a mise sur ses rails est une machine performante", a-t-il ajouté.

M. T. avec AFP et vidéo Cécile Coste