Borloo demande « un allégement d’un côté, des taxations de l’autre »

Jean-Louis Borloo était l’invité ce mardi de RMC et BFMTV. A la tête de son nouveau parti, l’UDI, il a demandé au gouvernement un choc de compétitivité en échange de taxes sur les exportations.

Invité ce mardi sur RMC et BFMTV, Jean-Louis Borloo, qui vient de lancer son nouveau parti l’UDI, a vivement attaqué le gouvernement sur ses mesures pour les entreprises et a défendu le choc de compétitivité, rejeté par la majorité. « Est-ce que nous voulons ou pas alléger les cotisations qui pèsent sur la feuille de paye ? », interroge-t-il, n’hésitant pas à assumer, en contrepartie, de demander plus de taxes. « Il faut un allégement d’un côté et des taxations de l’autre. Il faut augmenter la TVA qui touche les exportations, la taxe carbone aux frontières de l’Europe, une taxe sur les produits financiers. Cet ensemble permettra d’alléger les charges sociales. Ce qui ne me fascine, c’est qu’on fait l’inverse ».

« Vous avez vu comment on traite les dirigeants de Peugeot ? »

Jean-Louis Borloo est aussi revenu sur les propos de Jean-Marc Ayrault, qui avait affirmé ne pas être « dogmatique » sur la question des 35 heures et recadré par son ministre de l’Economie Michel Sapin qui affirmait quelques minutes plus tard qu’il n’y aurait pas de remise en cause de la mesure. « Au-delà des couacs, explique le député du Nord, de ce qui apparait un désordre invraisemblable, la seule stratégie c’est : 30 milliards de plus du coût du travail en France. Si vous ajoutez à cela une ambiance détestable - vous avez vu comment on traite les dirigeants de Peugeot ? - je trouve ça très préoccupant ».

M. Chaillot avec BFMTV