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Politique

Bettencourt : non-lieux requis pour Sarkozy et Woerth

Le parquet a requis un non-lieu en faveur de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dans le cadre de l’affaire Bettencourt.

Le parquet a requis un non-lieu en faveur de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dans le cadre de l’affaire Bettencourt. - -

Le parquet de Bordeaux a annoncé vendredi avoir requis dans l'affaire Bettencourt des non-lieux en faveur de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, de l'ex-ministre, Eric Woerth, ainsi que de l'homme d'affaires Stéphane Courbit et de l'avocat Pascal Wilhelm.

Le parquet de Bordeaux a annoncé vendredi avoir requis dans l'affaire Bettencourt des non-lieux en faveur de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, de l'ex-ministre, Eric Woerth, ainsi que de l'homme d'affaires Stéphane Courbit et de l'avocat Pascal Wilhelm, notamment.
Il a requis en revanche le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'artiste François-Marie Banier, dont l'amitié avec Liliane Bettencourt est à l'origine de toute cette affaire, et de l'ancien homme de confiance de la milliardaire, Patrice de Maistre, a-t-il indiqué dans le même communiqué.
« Quelle que soit la violence des calomnies, la vérité finit toujours par triompher », a réagi Me Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy. « Le procureur de la République de Bordeaux vient de le démontrer », a-t-il ajouté.

Les juges décideront de suivre ou non ces réquisitions

Nicolas Sarkozy avait été mis en examen le 21 mars pour abus de faiblesse, une décision violemment critiquée par l'opposition de droite. Au total, 12 personnes ont été mises en examen dans le dossier. Il appartiendra aux trois juges d'instruction chargés du dossier, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatcho et Valérie Noël, de suivre ou non les réquisitions du parquet. Pendant ce laps de temps, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux devrait continuer à examiner l'éventuelle récusation d'un ou plusieurs des magistrats réclamée par sept des personnes mises en examen, dont Nicolas Sarkozy.
La Cour de cassation s'est déclarée incompétente le 20 juin pour statuer sur un éventuel dessaisissement, renvoyant le dossier devant la cour d'appel de Bordeaux.

Philippe Gril avec AFP