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Besancenot et 15 autres postiers jugés dans les Hauts-de-Seine

Olivier Besancenot, ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et quinze autres postiers sont jugés depuis lundi devant le tribunal de Nanterre pour séquestration présumée. Les seize prévenus sont accusés d'avoir séquestré des employés de

Olivier Besancenot, ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et quinze autres postiers sont jugés depuis lundi devant le tribunal de Nanterre pour séquestration présumée. Les seize prévenus sont accusés d'avoir séquestré des employés de - -

PARIS (Reuters) - Olivier Besancenot, ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et quinze autres postiers sont jugés depuis lundi...

PARIS (Reuters) - Olivier Besancenot, ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et quinze autres postiers sont jugés depuis lundi devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour séquestration présumée.

Les seize prévenus sont accusés d'avoir séquestré des employés de La Poste le 10 mai 2010 durant plus de deux heures lors de l'occupation de la direction départementale des Hauts-de-Seine.

Olivier Besancenot nie l'accusation.

"C'est bidon de A à Z", a-t-il déclaré à la presse à son arrivée au tribunal de Nanterre.

"C'est grotesque, parce que tous autant qu'on est, quand on fait des luttes, des grèves, des actions mêmes radicales du point de vue des lois et des règlements tels qu'ils existent, on a pris pour habitude de les assumer et de les revendiquer", a-t-il poursuivi. "S'il y avait séquestration, on le revendiquerait".

"En l'occurrence, c'est une invention pure et simple de la direction départementale des Hauts-de-Seine", a répété Olivier Besancenot, estimant que c'était "bien parti pour la relaxe".

Plusieurs personnalités de gauche ont annoncé leur venue en signe de soutien au postier des Hauts-de-Seine, qui ne se présentera pas à l'élection présidentielle de 2012 : Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste, le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent ou encore Arlette Laguiller (Lutte ouvrière).

Dans un communiqué, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon exprime son soutien "aux militants syndicaux de Sud et de la CGT injustement poursuivis alors que la direction qui a pour politique de gestion des ressources humaines d'user de menaces contre les postiers et 'd'entraves au droit de grève' n'est nullement inquiétée".

Le procès se déroule les 20, 21, 22 et 27 juin. Les prévenus encourent une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse