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Bayrou : « Là, je suis d'accord avec Sarkozy »

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« Ces élections sont des élections régionales et non pas nationales ». Une fois n'est pas coutume, le Président du Modem François Bayrou partage l'opinion du Chef de l'Etat.

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A quatre jours du premier tour des élections régionales, le numéro un du Modem François Bayrou regrette que une campagne dans laquelle « on ne parle pas des Régions : qui parle de ce qu'on pourrait faire pour aider les gens avec les régions ? lance-t-il. Emploi, transports, lycées... personne n'apporte une idée originale ! » Prônant le « dépassement de l'habituelle guerre de tranchées entre les uns et les autres », il poursuit : « Ces élections sont des élections régionales et non pas nationales. Sur ce sujet, ou plus exactement sur cette phrase - je ne suis pas sûr que la réalité soit exactement semblable à la phrase -, je suis d'accord : les élections régionales devraient être un débat régional. Et même, si on m'écoutait - pour l'instant ce n'est pas le cas -, avec des majorités régionales : faire vivre et travailler ensemble des gens qui n'appartiennent pas nécessairement au même bloc national. En France, on n'y est pas et je le regrette. Mais en Allemagne par exemple, c'est tout à fait courant de voir des libéraux tout à fait à droite, travailler avec des sociaux-démocrates qui sont à gauche. »

« Je crains une abstention forte »

Interrogé par ailleurs sur la possibilité d'une abstention forte lors des scrutins des 14 et 21 mars prochains, le Président du Modem répond : « je le crains. Je pense qu'il faut tout faire pour que ça ne soit pas le cas, mais je le crains, parce que les gens sont lassés, très distants ; ils ont l'impression que ce débat n'est pas le leur, que ça ne concerne pas leur vie.
Et pourtant, si nous étions dans un pays où les régions jouaient leur rôle, ça devrait concerner leur vie, de famille, de travail, de citoyen... On devrait avoir dans les régions, la plus puissante des collectivités de proximité, de soutien. Et ça n'est pas le cas. »

Pour retrouver l'intégralité de l'interview de François Bayrou, cliquez ici.

La rédaction-Bourdin & Co