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Politique

Bayrou dit ne pas craindre la concurrence au centre pour 2012

Aucune concurrence n'est possible entre le Mouvement démocrate et les autres mouvances centristes représentées par Jean-Louis Borloo, Hervé Morin ou Dominique de Villepin, estime François Bayrou dans un entretien au Figaro Magazine, où le président du MoD

Aucune concurrence n'est possible entre le Mouvement démocrate et les autres mouvances centristes représentées par Jean-Louis Borloo, Hervé Morin ou Dominique de Villepin, estime François Bayrou dans un entretien au Figaro Magazine, où le président du MoD - -

PARIS (Reuters) - Aucune concurrence n'est possible entre le Mouvement démocrate (MoDem) et les autres mouvances centristes représentées par...

PARIS (Reuters) - Aucune concurrence n'est possible entre le Mouvement démocrate (MoDem) et les autres mouvances centristes représentées par Jean-Louis Borloo, Hervé Morin ou Dominique de Villepin, estime François Bayrou.

Dans un entretien au Figaro Magazine daté du 11 décembre, le président du MoDem dit pouvoir compter sur ses forces en vue de l'élection présidentielle de 2012.

Sans poser formellement sa candidature, il développe dans cette interview un programme économique ambitieux "pour redresser les finances de la France", ce qui laisse peu de doutes sur ses intentions, qu'il aura l'occasion de préciser lors du Congrès du MoDem le week-end prochain à Paris.

"Il n'y a aucune concurrence possible: le centre est attendu, mais le centre, par définition, c'est l'indépendance par rapport à l'UMP et au PS", affirme le député béarnais à propos des autres leaders centristes.

"Tous ceux qui se sont situés, depuis des années, dans le pouvoir actuel ou sous sa coupe, se retrouvent aujourd'hui forclos", ajoute-t-il à l'adresse de Jean-Louis Borloo et de Hervé Morin, qui faisaient partie du gouvernement de François Fillon jusqu'au remaniement du mois dernier.

Jean-Louis Borloo, ex-ministre d'Etat chargé de l'Ecologie, organise ce jeudi soir un "dîner républicain" autour du thème de la laïcité, où il s'exprimera pour la première fois publiquement depuis son départ du gouvernement.

Isolé depuis son choix de pas suivre Nicolas Sarkozy après son score de 18,6% au premier tour de l'élection présidentielle en 2007, François Bayrou réaffirme qu'il assume ce choix.

"En prenant tous les risques - et Dieu sait que cela n'était pas évident - pour bâtir cet espace d'indépendance, j'ai donné aux Français la preuve qu'ils pouvaient avoir confiance", dit-il. "Si j'étais isolé, j'aurais disparu", ajoute-t-il.

"Pendant toutes ces années, j'ai eu deux appuis: une équipe soudée, solide, amicale, et les gestes de soutien des Français. C'est beaucoup".

Elizabeth Pineau, édité par Gilles Trequesser