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Baylet reste candidat à la primaire malgré une "affaire"

Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, maintient sa candidature à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle malgré sa mise en examen révélée jeudi, et qui remonte à 2009. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvignau

Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, maintient sa candidature à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle malgré sa mise en examen révélée jeudi, et qui remonte à 2009. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvignau - -

PARIS (Reuters) - Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, maintient sa candidature à la primaire socialiste pour l'élection...

PARIS (Reuters) - Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, maintient sa candidature à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle malgré sa mise en examen révélée jeudi, et qui remonte à 2009.

Le parquet de Bordeaux a confirmé jeudi la mise en examen du sénateur pour "infraction au code des marchés publics" concernant le marché du bulletin trimestriel du conseil général du Tarn-et-Garonne qu'il préside.

Ce dossier a été révélé par le site internet "Rue89".

"J'irai jusqu'au bout de ma candidature", déclare Jean-Michel Baylet dans un entretien à paraître samedi dans le Figaro, où il s'explique sur l'affaire qui lui vaut d'avoir affaire à la justice.

En 2001, le département a passé un contrat avec une société, Hima Com, pour la fabrication de 12 numéros du trimestriel du conseil général. En 2004, alors que 10 numéros avaient été édités, La Dépêche du Midi, que préside l'élu, est entrée dans le capital, rapporte-t-il.

"J'ai immédiatement donné l'ordre d'arrêter le contrat. Mais il ne restait qu'un numéro à fabriquer. Mes services ont choisi d'aller au bout d'un contrat en cours d'exécution. On parle donc d'un montant de 800 euros", explique-t-il.

"Dès lundi, mon avocat demandera un non-lieu", conclut Jean-Michel Baylet. Le sénateur dit en outre son intention de porter plainte contre Rue 89 pour diffamation.

Elizabeth Pineau, édité par Thierry Levêque