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Politique

Balladur soutient Fillon pour la présidence de l'UMP

L'ex-Premier ministre Edouard Balladur a annoncé jeudi sur Canal + qu'il soutenait François Fillon pour la présidence de l'UMP, face à son rival Jean-François Copé. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Wojazer

L'ex-Premier ministre Edouard Balladur a annoncé jeudi sur Canal + qu'il soutenait François Fillon pour la présidence de l'UMP, face à son rival Jean-François Copé. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Wojazer - -

PARIS (Reuters) - L'ex-Premier ministre Edouard Balladur a annoncé jeudi qu'il soutenait François Fillon pour la présidence de l'UMP, face à son...

PARIS (Reuters) - L'ex-Premier ministre Edouard Balladur a annoncé jeudi qu'il soutenait François Fillon pour la présidence de l'UMP, face à son rival Jean-François Copé.

Invité sur Canal +, il a justifié son choix par le fait que l'ancien chef de gouvernement serait "homme à faire des réformes profondes et courageuses" dans le sens que lui-même souhaite, "qui est celui de la liberté".

Edouard Balladur a également jugé François Fillon "apte à réaliser une grande cohésion entre la droite et le centre sans laquelle il n'y a pas de victoire possible".

En 1995, François Fillon avait soutenu la candidature d'Edouard Balladur à la présidence de la République face à Jacques Chirac et ce dernier semble s'en souvenir.

Après le dépôt des parrainages, seuls François Fillon et Jean-François Copé se disputeront la présidence de l'UMP en novembre.

Ce duel attendu est redouté par les caciques du parti qui s'inquiètent des répercussions pour l'avenir de la droite d'une compétition chaque jour plus acrimonieuse.

L'ex-Premier ministre, favori des sondages, met en avant à 58 ans sa stature d'homme d'Etat après cinq années à Matignon pour emporter les suffrages des militants, avec l'élection présidentielle de 2017 en ligne de mire.

Le secrétaire général de l'UMP, qui fait campagne à 48 ans dans le rôle de l'"outsider", comme Nicolas Sarkozy, veut croire à l'adhésion de la base à sa vision d'une "droite décomplexée".

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse