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Ayrault et Aubry appellent les députés PS à l'unité

La première secrétaire du PS, Martine Aubry et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont appelé mardi les députés socialistes à l'unité après le cafouillage intervenu lundi à l'Assemblée sur la fiscalisation des heures supplémentaires. /Photo prise le 1

La première secrétaire du PS, Martine Aubry et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont appelé mardi les députés socialistes à l'unité après le cafouillage intervenu lundi à l'Assemblée sur la fiscalisation des heures supplémentaires. /Photo prise le 1 - -

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault et la première secrétaire du PS, Martine Aubry, ont appelé mardi les députés socialistes à...

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault et la première secrétaire du PS, Martine Aubry, ont appelé mardi les députés socialistes à l'unité après le cafouillage intervenu lundi à l'Assemblée sur la fiscalisation des heures supplémentaires.

Les socialistes ont hésité entre l'application rétroactive de cette mesure au 1er janvier 2012 et son entrée en vigueur au 1er juillet avant de se rallier, à la demande de Jean-Marc Ayrault, à la date du 1er août.

"Le Premier ministre a souhaité que le groupe ne soit pas un groupe dans lequel il n'y a pas de débats ou de discussions sur les réformes proposées par le gouvernement mais qu'il soit conscient que les chantiers qui sont devant nous nécessitent de l'unité, de la cohérence et de la force", a dit Philippe Martin, vice-président du groupe PS, lors d'un point de presse.

"C'est le message que nous a délivré le Premier ministre, qui a insisté sur le fait que les premières réformes engagées correspondaient au redressement dans la justice avec une maîtrise des dépenses", a-t-il poursuivi après une réunion du groupe socialiste en compagnie de Jean-Marc Ayrault et de Martine Aubry.

Cette dernière a "redit la nécessité d'avoir un groupe qui soit, compte tenu de la gravité de la situation dans laquelle est le pays, non pas muet, non pas absent de débats, mais qu'il ne devait pas y avoir des débats sur des désaccords qui seraient surjoués ou qui ne seraient pas réels", a-t-il ajouté.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse