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Politique

Autonomie corse: le président de Bretagne veut "la même chose" pour sa région

Le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard

Le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard - Damien MEYER / AFP

"Il n'y a pas des élus matures et responsables d'un côté qui peuvent avoir des droits d'agir au quotidien pour leurs habitants et d'autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste", a déclaré Loïg Chesnais-Giarard lors d'un point presse.

L'ouverture d'Emmanuel Macron jeudi pour "bâtir une autonomie à la Corse" a été aussitôt saluée par les présidents de régions, en particulier le breton Loïg Chesnais-Girard qui a réclamé "la même chose" pour s'affranchir d'un "centralisme passéiste".

"J'entends que le président de la République parle de plus de liberté, d'autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d'autres sujets, eh bien nous demandons la même chose", a-t-il déclaré lors d'un point presse en clôture du congrès des Régions de France.

"Plus forte décentralisation"

"Il n'y a pas des élus matures et responsables d'un côté qui peuvent avoir des droits d'agir au quotidien pour leurs habitants et d'autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste", a insisté Loïg Chesnais-Girard, qui a profité de la venue de la Première ministre Élisabeth Borne pour lui remettre un rapport détaillant ses souhaits pour "une plus forte décentralisation".

A ses côtés, l'occitane Carole Delga a dit accueillir "plutôt positivement mais prudemment" cette "ouverture" du chef de l'État, resté jusqu'ici "assez hermétique sur la question". "Je suis certaine que cette ouverture pour la Corse sera bénéfique aussi pour les territoires d'outre-mer, la Bretagne ou d'autres régions", a-t-elle ajouté.

B.F avec AFP