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Aubry quittera la tête du PS si les conditions sont réunies

Martine Aubry a répété vendredi sur Europe 1 qu'elle ne briguerait pas sa propre succession à la tête du Parti socialiste lors du congrès prévu fin octobre, à condition que tout se passe comme elle le souhaite, avec notamment l'émergence d'une nouvelle éq

Martine Aubry a répété vendredi sur Europe 1 qu'elle ne briguerait pas sa propre succession à la tête du Parti socialiste lors du congrès prévu fin octobre, à condition que tout se passe comme elle le souhaite, avec notamment l'émergence d'une nouvelle éq - -

PARIS (Reuters) - Martine Aubry a répété vendredi qu'elle ne briguerait pas sa propre succession à la tête du Parti socialiste lors du congrès prévu...

PARIS (Reuters) - Martine Aubry a répété vendredi qu'elle ne briguerait pas sa propre succession à la tête du Parti socialiste lors du congrès prévu fin octobre, à condition que tout se passe comme elle le souhaite.

Invitée sur Europe 1, la responsable socialiste a tenu des propos assez proches de ceux tenus à la mi-juillet, qui liaient son départ à un certain nombre de conditions, notamment l'émergence d'une nouvelle équipe.

"Toutes les conditions sont réunies pour que je ne sois plus première secrétaire", a-t-elle dit vendredi, avant de se montrer plus nuancée. "Si tout se passe comme je le souhaite, je ne serai plus première secrétaire du Parti socialiste."

Le 17 juillet, Martine Aubry avait invité les journalistes à cesser de sonder ses états d'âme à l'issue d'un Conseil national du PS.

"C'est moi-même qui ai souhaité quitter le Parti socialiste dès que les conditions étaient réunies. Je crois qu'un grand pas est fait aujourd'hui", avait-elle dit.

La dirigeante du PS et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault venaient d'officialiser leur contribution commune pour le prochain congrès, destinée à marquer l'osmose entre le parti et l'exécutif.

Le chef du gouvernement et Martine Aubry ont invité ministres et dirigeants à signer ce texte, intitulé "réussir le changement", à l'exclusion de tous les autres.

Cette injonction a irrité l'aile gauche du parti, qui leur reproche de vouloir verrouiller le PS à travers une motion unique.

Mais une majorité écrasante des cadres et élus du parti ont signé cette contribution.

Martine Aubry a jusqu'au Conseil national de synthèse du 12 septembre pour annoncer définitivement son départ ou, au contraire, sa volonté de briguer un nouveau mandat.

Gérard Bon, édité par Julien Dury