Attaque du commissariat de Champigny: Darmanin dit ressentir "un sentiment de dégoût"

Gérald Darmanin a assuré au Parisien que si la police est visée, c'est parce qu'elle "dérange", dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, étant donné qu'elle "effectue des interpellations de trafiquants, saisit de la marchandise et des sommes importantes d'argent".

Dans la nuit de samedi à dimanche, le commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) a été la cible de tirs de mortiers d'artifice et d'individus armés de barres de fer. Un incident qui a donné "un sentiment de dégoût" à Gérald Darmanin "de voir un symbole de la République ainsi attaqué", a-t-il indiqué au Parisien.

"Les assaillants ont été maintenus à l'extérieur grâce au sang froid des forces de l'ordre et au renfort de sécurisation engagé dans ce commissariat. J'ai demandé à ce que tous les moyens soient entrepris pour interpeller les auteurs, dont les premiers éléments poussent à croire que certains sont très jeunes", a-t-il ajouté.

Pour le ministre de l'Intérieur, il s'agit "d'une violence plus forte, avec des actes de sauvagerie à l'encontre de tout ce qui représente l'autorité de la République".

"La police dérange"

Gérald Darmanin a assuré que si la police est visée, c'est parce qu'elle "dérange", dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, étant donné qu'elle "effectue des interpellations de trafiquants, saisit de la marchandise et des sommes importantes d'argent".

Le locataire de la Place Beauvau souhaite que la réponse pénale "soit la plus sévère possible" si l'on s'en prend aux forces de l'ordre, aux pompiers et aux élus.

Il a, enfin, précisé vouloir intégrer un amendement pour interdire la vente des mortiers d'artifice au public, y compris sur internet, dans le cadre de la proposition de loi relative au continuum de sécurité qui sera présentée le 17 novembre à l'Assemblée nationale.

Clément Boutin Journaliste BFMTV