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Attali, sur la présidentielle de 2017: "Je voudrais réussir à ne pas avoir à être candidat"

Jacques Attali est l'invité de "BFM Politique" ce dimanche.

Jacques Attali est l'invité de "BFM Politique" ce dimanche. - BFMTV

Invité de "BFM Politique" ce dimanche, l'économiste et écrivain Jacques Attali a expliqué vouloir, en élaborant son propre programme pour l'élection présidentielle de 2017, pousser les candidats à "sortir leurs idées" et porter un projet.

Invité ce dimanche de "BFM Politique", Jacques Attali est revenu sur ses récentes déclarations sur sa possible candidature à l'élection présidentielle de 2017, si aucun des autres candidats n'avait selon lui "envie d'agir dans l'intérêt" de la France. "Je voudrais réussir à ne pas avoir à être candidat", a dit l'auteur de Peut-on prévoir l'avenir?.

L'essayiste a expliqué vouloir, en élaborant lui-même un programme, stimuler la montée des programmes. "Ce que j’ai dit et ce que je crois nécessaire c’est qu’il y ait des programmes présidentiels d’ici à l’élection présidentielle", a tenu à préciser Jacques Attali. "Je suis convaincu que nous allons réussir, avec l’équipe qui m’entoure, à créer les conditions pour que nous fassions nous-mêmes un programme que nous mettrons sur la table en janvier, pour qu’ensuite il y ait (d'autres) programmes".

"Alors que les candidats disent je voudrais réussir à être élu, je voudrais réussir à ne pas avoir à être candidat. Et je suis sûr que je vais réussir à ça", a affirmé l'ancien conseiller de François Mitterrand et auteur, à la demande de Nicolas Sarkozy, d'un rapport sur la libération de la croissance.

Souhaite-t-il alors proposer son programme à d’autres? Jacques Attali a dit vouloir "proposer ce programme aux Français". "Je voudrais que les Français poussent les candidats divers - qui sont innombrables - à ce qu’ils soient candidats non pas par arrivisme ou pour une question de personne, mais pour porter un projet. Parce que la France a besoin de projets", a-t-il expliqué.

"Nous allons employer toute l’année 2016 à pousser les autres dans la vie politique française à sortir leurs idées, si tant est qu’ils en aient, en sortant notre propre projet", a-t-il martelé.

V. R.