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Après une année "difficile", le PS espère un nouvel élan

Les responsables du Parti socialiste, réunis un an après la victoire de François Hollande, espèrent un nouvel élan après une première année qu'ils qualifient de difficile à la tête du pays. Le chef de l'Etat bat des records d'impopularité dans une conjonc

Les responsables du Parti socialiste, réunis un an après la victoire de François Hollande, espèrent un nouvel élan après une première année qu'ils qualifient de difficile à la tête du pays. Le chef de l'Etat bat des records d'impopularité dans une conjonc - -

PARIS (Reuters) - Les responsables du Parti socialiste, réunis un an après la victoire de François Hollande, espèrent un nouvel élan après une...

PARIS (Reuters) - Les responsables du Parti socialiste, réunis un an après la victoire de François Hollande, espèrent un nouvel élan après une première année qu'ils qualifient de difficile à la tête du pays.

Le chef de l'Etat bat des records d'impopularité dans une conjoncture économique morose et ses opposants ne désarment pas.

Le Front de gauche espère rassembler 100.000 personnes ce dimanche à Paris contre l'austérité et pour une VIe République, les opposants au mariage homosexuel manifestent dans plusieurs villes, et l'UMP juge que le début du quinquennat est un échec.

"Oui, la première année du quinquennat a été une année très difficile parce que ça a été une année de réparation et de préparation de la France", a dit le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, aux militants rassemblés à Soustons (Landes), selon le texte de son discours.

"Nous avons posé le socle du changement, maintenant nous devons entrer dans la phase d'accélération", a-t-il ajouté. "Oui le changement prendra du temps, oui il y a des efforts, mais il y aura une différence profonde, fondamentale, irréconciliable avec la droite."

Face aux critiques, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a estimé dimanche que la France avait enregistré une victoire avec le report de deux ans des objectifs de réduction des déficits imposés par la Commission européenne.

"C'est un tournant dans l'histoire de la construction européenne depuis que l'euro existe", s'est-il félicité dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-I>Télé-Le Parisien.

Il a parallèlement invité Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle et instigateur de la manifestation de dimanche, à éviter la "politique du pire".

"Toujours, dans notre histoire, quand la gauche a oublié que c'était la droite qu'il fallait combattre et non pas le voisin (...), chaque fois qu'elle a dit que c'était le social-démocrate qui était un social-traître, alors au final, ça a été l'échec", a-t-il dit.

Pour le ministre du Travail, Michel Sapin, "la période qui s'ouvre devant nous, c'est la période des résultats".

"Nous avons mis en place les politiques nécessaires. C'est un acquis. Ont-elles porté leurs fruits ? Non, parce qu'il y a un décalage entre la conception, la mise en ?uvre d'une politique et la réalité de ses résultats", explique-t-il dans un entretien au quotidien La Provence.

Jean-Baptiste Vey, avec Jean-François Rosnoblet à Marseille, édité par Marc Angrand