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Alain Juppé nie vouloir briguer la présidence de l'UMP

L'ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé nie vouloir briguer la présidence de l'UMP face aux deux candidats déclarés, Jean-François Copé et François Fillon. /Photo prise le 22 mars 2012/REUTERS/Charles Platiau

L'ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé nie vouloir briguer la présidence de l'UMP face aux deux candidats déclarés, Jean-François Copé et François Fillon. /Photo prise le 22 mars 2012/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS (Reuters) - L'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a nié jeudi vouloir briguer la présidence de l'UMP face aux deux candidats...

PARIS (Reuters) - L'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a nié jeudi vouloir briguer la présidence de l'UMP face aux deux candidats déclarés, l'actuel patron du parti Jean-François Copé et l'ancien Premier ministre François Fillon.

Après dix ans au pouvoir, l'UMP pourrait retourner dans l'opposition à l'issue des élections législatives des 10 et 17 juin. La bataille fait rage pour diriger le parti après le retrait de Nicolas Sarkozy, battu à la présidentielle par le socialiste François Hollande.

Interrogé sur France Info sur des propos qui lui étaient prêtés par Paris Match, Alain Juppé a démenti "formellement".

"Je démens formellement ces propos, je ne me retrouve absolument pas dans cet article de Paris Match. On me fait dire que je suis capé, je crois que je n'ai jamais utilisé ce mot", a-t-il dit.

L'hebdomadaire rapporte que l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac dit, à propos de Jean-François Copé et François Fillon:

"Pour l'instant, je les laisse s'écharper entre eux, mais je vais me lancer. Je suis le plus capé, il n'y a pas photo."

Alain Juppé, 66 ans, a déjà dirigé l'UMP de 2002 à 2004, au moment de sa fondation par Jacques Chirac, mais il avait dû abandonner son poste au profit de Nicolas Sarkozy en raison de sa condamnation dans une affaire d'emplois fictifs à la mairie de Paris sous les mandats de Jacques Chirac.

Il a purgé un an d'inéligibilité avant de revenir en politique, reprenant son mandat de maire de Bordeaux mais échouant en 2007 à se faire élire à l'Assemblée. Il n'est pas candidat cette année dans son ancienne circonscription où François Hollande a été majoritaire lors de la présidentielle.

La présidence de l'UMP se jouera à l'automne par un vote des militants, et François Fillon aurait, selon des sondages, les faveurs des sympathisants de droite.

Thierry Lévêque, édité par Henri-Pierre André