BFMTV
Politique

Alain Juppé autorisé à témoigner au procès Chirac

Le conseil des ministres a autorisé mercredi Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, à comparaître en tant que témoin au procès de Jacques Chirac pour détournement de fonds publics qui doit s'ouvrir lundi. /Photo prise le 29 août 2011/REUTERS/Th

Le conseil des ministres a autorisé mercredi Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, à comparaître en tant que témoin au procès de Jacques Chirac pour détournement de fonds publics qui doit s'ouvrir lundi. /Photo prise le 29 août 2011/REUTERS/Th - -

PARIS (Reuters) - Le conseil des ministres a autorisé mercredi Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, à comparaître en tant que témoin au...

PARIS (Reuters) - Le conseil des ministres a autorisé mercredi Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, à comparaître en tant que témoin au procès de Jacques Chirac pour détournement de fonds publics qui doit s'ouvrir lundi.

Secrétaire général du RPR et adjoint aux Finances de Jacques Chirac à la Ville de Paris à l'époque des faits, Alain Juppé a été cité à comparaître en juin dernier.

Aujourd'hui maire de Bordeaux et chef de la diplomatie française, il avait été condamné en 2005 pour les mêmes faits d'emplois fictifs présumés à l'Hôtel de Ville à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.

Le procès qui débutera lundi, au cours duquel seront aussi jugés neuf proches de Jacques Chirac, vise 28 emplois présumés fictifs à l'Hôtel de Ville de Paris entre 1992 et 1995, quand l'ex-président de la République occupait le poste de maire qui lui servit de tremplin vers l'Elysée (1977-1995).

"Le conseil des ministres a autorisé, en application de l'article 652 du code de procédure pénale, M. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, à comparaitre comme témoin", dit le compte rendu du conseil des ministres.

Poursuivi pour "détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d'intérêt", Jacques Chirac encourt en théorie jusqu'à dix ans de prison, mais les juges ne prononcent en pratique que des peines avec sursis en cas de déclaration de culpabilité.

Marc Angrand, avec Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser