BFMTV
Politique

Afghanistan, vaccin, violences à Marseille... Les dossiers qui attendent Macron pour la rentrée

Emmanuel Macron ce mardi matin au palais de l'Élysée.

Emmanuel Macron ce mardi matin au palais de l'Élysée. - SARAH MEYSSONNIER / POOL

Afghanistan, crise du Covid-19, relance économique et sociale... Plusieurs dossiers brûlants attendent le chef de l'État pour sa dernière rentrée avant l'élection présidentielle.

Alors que l'été et les vacances s'achèvent sur une présence encore forte du Covid-19, le président prépare sa dernière rentrée, qu'il espère faite d'"actions et de résultats", avant l'élection présidentielle d'avril 2022.

Le chef de l'État, qui a retrouvé le palais de l'Élysée lundi après trois semaines de vacances au Fort de Brégançon, esquisse déjà quelques grandes transversales pour cette rentrée. En guise de préambule, il a déjeuné mardi midi avec le Premier ministre Jean Castex, avant le Conseil restreint de défense et de sécurité nationale qui aura lieu ce mercredi à 9 heures.

· 50 millions de primo-vaccinés le 31 août?

D'abord, l'essentiel va être de continuer la lutte contre le Covid-19 et la crise sanitaire "qui n'est pas derrière nous", assure l'Élysée à BFMTV. Un Conseil de défense destiné au coronavirus est d'ailleurs prévu autour des membres du gouvernement mercredi matin, à 10 heures.

L'exécutif souhaite dans un premier temps poursuivre la dynamique vaccinale, et atteindre l'objectif "ambitieux" des 50 millions de personnes primo-vaccinées au 31 août. Pour l'exécutif, cela représenterait "une étape décisive" puisque "il y a 58 millions de personnes vaccinables en France", selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. 42.040.493 personnes avaient reçu un schéma vaccinal complet ce mardi 24 août au soir, selon les chiffres du ministère de la Santé.

· Plan de relance

Au sommet de l'État, on compte aussi surveiller la progression de l’épidémie dans les territoires où la tension est forte, comme les Antilles, poursuivre la mise en application du pass sanitaire, "qui se passe très bien dans l'immense majorité des cas", selon un conseiller du président. Mais aussi prendre les mesures qui s’imposent vis-à-vis de pays où l’épidémie est très forte.

Selon nos informations, Emmanuel Macron veut aussi mettre l'accent sur la relance économique et sociale du pays. À savoir consolider le développement de France relance, poursuivre les bons chiffres de l’emploi, de la croissance et du moral des ménages et des entreprises, et enfin poursuivre la bonne tenue de l’attractivité française… Alors que le plan de relance de 100 milliards d'euros est en cours d'application, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire planche sur le lancement d'un nouveau plan d'investissement.

· Le chantier de l'assurance chômage

Pour la rentrée, l'exécutif insiste aussi sur la nécessité d'assurer la continuité des chantiers déjà engagés: comme la mise en place de la réforme de l'assurance chômage qui commencera le 1er octobre.

À huit mois de la présidentielle d'avril, l'AFP assure qu'Emmanuel Macron n'entend pas être placé sur la défensive sur le régalien, notamment la sécurité et l'immigration, le principal angle d'attaque de la droite et du Rassemblement national.

· L'Afghanistan au coeur de l'agenda international

Pour Emmanuel Macron, la semaine de rentrée s'annonce aussi dense sur le plan international, avec la réunion du G7 sur la crise afghane qui s'est tenue ce mardi après-midi et au cours de laquelle ses membres sont revenus sur les opérations d'évacuation, les conditions à poser au pouvoir afghan: notamment la question des liens avec les organisations terroristes, celle des droits de l’homme et des femmes, ou encore la question des aides humanitaires.

Des déplacements jeudi en Irlande et le week-end prochain en Irak. Jeudi, le président se rendra en Irlande, l'un des derniers pays de l'Union européenne qu'il n'a pas visité depuis le début de son quinquennat.

· Macron attendu à Marseille

Sur le plan national, le président Emmanuel Macron est attendu prochainement à Marseille après la mort de plusieurs personnes liés à de possibles règlements de compte ces dernières semaines, a indiqué mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur BFMTV, sans confirmer de date pour le moment. Enfin, syndicats et patronat seront reçus à Matignon les 1er et 2 septembre pour "un tour complet" des sujets sociaux de la rentrée, selon des sources syndicales.

Selon un sondage Ifop pour le JDD, la cote de confiance du chef de l'État a gagné trois points en un mois, à 41% en août.

Agathe Lambret avec Jeanne Bulant