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Politique

A Tulle, le « Hollande Tour » fait un flop

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A Tulle, en Corrèze, la ville où François Hollande a lancé sa carrière politique, l’office de tourisme a décidé de proposer un circuit lié au président de la République. Pourtant, les touristes ne semblent pas convaincus…

Marcher dans les pas de François Hollande n’est plus un fantasme pour certains militants mais bien une réalité culturelle. L’office de tourisme de Tulle a décidé d’ouvrir un « Hollande Tour » à travers la ville afin de permettre aux touristes de découvrir les lieux qui ont marqué son ascension jusqu’à ses fonctions suprêmes. La mairie de Tulle a eu cette idée après avoir fait face, en mai et en juin, à des demandes répétées de touristes, qui souhaitaient savoir où François Hollande avait ses habitudes, s’ils pouvaient visiter les lieux où il travaillait.

Du Conseil général à la place de la cathédrale

Prix de la visite : 7 euros, et entre 22 et 32 euros avec un déjeuner dans un des trois restaurants préférés de François Hollande - un homme gourmand, comme chacun sait. Accompagné d’une guide régionale, le visiteur est conduit au Conseil général, à l’Hôtel de Ville, puis sur la place de la cathédrale, là où François Hollande a prononcé son premier discours en tant que président de la République, le 6 mai. La suite de la visite a lieu au centre-ville historique de Tulle.

La première date annulée

Le circuit s’intitule officiellement « Tulle : dans les pas d’un président » - c’est François Hollande lui-même qui a choisi ce nom. La première date avait été annulée le 1er août, faute de réservation. Mercredi, le circuit a bien eu lieu, mais les touristes ne se sont pas bousculés au portillon, comme le constate Anne Bestault, directrice de l’office du tourisme : « C’est vrai que cette demande correspond à une période bien particulière. Si la demande venait à s’atténuer, le contenu de la visite, lui, va au-delà de l’individu. Il propose une découverte patrimoniale de la ville, il pourra donc continuer plus longtemps et c’est bien pour cela que nous l’avons créé ainsi, pour qu’il puisse évoluer ».

La Rédaction avec Victor Joanin